Chezle chien, l’œil qui pleure, appelé également larmoiement ou épiphora, ne correspond pas à une maladie unique mais il s’agit d’un des signes de la plupart des maladies oculaires. Ce signe peut également constituer un symptôme annexe d’une maladie générale. un épiphora actif lié à une augmentation de la production de
Est-ce qu’un chien qui mord est un chien méchant ? Telle est la question ! Le mot méchant pour désigner un chien agressif n’est pas tout à fait adéquat, puisque la méchanceté implique de faire du mal intentionnellement et les notions de bien et de mal sont purement humaines un animal ne cherche pas à blesser l’autre volontairement simplement par plaisir de le voir souffrir. Si votre chien a mordu ou que le sujet de l’agressivité canine vous intéresse, cet article devrait vous guider vers les bonnes informations ! Quelle est la fonction de l’agression chez le chien ? Alors pourquoi le chien peut-il grogner, mordre et se montrer agressif ? Est-ce parce que ce chien est dominant ? Un chien qui adopte ce comportement tente de répondre à un besoin de survie il tente d’éloigner ce qu’il perçoit comme une menace. Notez bien le mot perçoit en italique en effet, parfois la perception de Fido est erronée et peut nous donner l’impression que notre chien est agressif pour rien ». Dans un sens, ce n’est pas tout à fait faux ! Parfois, l’agression n’est pas un comportement adapté à la situation, mais dans la perception de Fido, elle l’est. Voyons donc pourquoi ! Pourquoi un chien est-il agressif ? Les causes médicales de l’agression La première chose que l’on va vérifier c’est si la santé de Fido est bonne en consultant le vétérinaire. En effet, l’agressivité du chien peut être le reflet d’une maladie. Comme nous, lorsque les chiens souffrent ils sont plus irritables et impatients, ils sont à fleur de peau » et sont plus à même de réagir de façon impulsive et agressive. Cela est d’autant plus vrai si nous tentons de toucher la partie du corps qui est douloureuse ou si Fido a de la difficulté à se déplacer et ne peut donc pas fuir le contact non désiré. Si le comportement de votre chien est totalement inhabituel, alors pensez à faire une visite chez le vétérinaire. Si votre chien souffre d’une maladie chronique allergie, arthrite, etc. assurez-vous que sa condition est bien contrôlée. Assurez-vous de bien contrôler toute maladie chronique ou condition aiguë telle que Si votre chien souffre d’allergies Si votre chien a des problèmes gastro-intestinaux Si votre chien a des problèmes urinaires Si votre chien a des douleurs chroniques Si votre chien s’est intoxiqué avec une plante Si votre chien s’est empoisonné avec un aliment Plus rarement, certains chiens peuvent souffrir de troubles neurologiques qui peuvent altérer leur comportement. Votre vétérinaire pourra alors référer votre chien à un vétérinaire spécialisé en neurologie pour établir un diagnostic et un traitement adéquat. Les causes émotionnelles de l’agressivité La peur et l’anxiété chez le chien La grande majorité des morsures et des comportements agressifs canins que nous voyons en consultation sont causés par la peur. En effet, Fido perçoit une menace et tente de l’éloigner ! Lorsque nous avons peur de quelque chose, nous avons trois moyens d’y faire face figer en espérant que la menace passe, la fuir ou enfin, l’affronter. La majorité des morsures sont donc causées par la peur et Fido privilégie l’affrontement, car son expérience lui a montré que c’était le moyen le plus efficace. Autrement, peut-être simplement qu’il n’avait pas d’autre choix que celui de mordre. Imaginons un chien poursuivi par des enfants, coincé entre un mur et un meuble sa défense ne peut plus être assurée par la fuite. C’est pourquoi apprendre aux enfants à bien cohabiter et respecter leurs amis canins, afin que cette amitié puisse aller dans les deux sens, est essentiel. Le cas de la protection de ressources chez le chien Par exemple, un chien qui grogne lorsqu’on approche de son os réagit de cette façon, car il accorde beaucoup de valeur à cette ressource et a peur de la perdre. Il a appris que s’enfuir avec son os pour le gruger en toute quiétude ne fonctionne pas, car nous allons quand même le chercher dans sa gueule… alors Fido décide de ne plus fuir, mais de nous affronter. Les manipulations et les caresses, sources de conflits De son côté, si Fido mord lorsqu’on lui coupe les griffes, c’est qu’il se sent pris et n’aime pas du tout la manipulation qu’on lui fait. Si nous le forçons physiquement à subir la coupe de griffe, Toutou ne peut plus fuir la situation et n’a donc plus aucun autre moyen de défense que l’agression. Il en est de même pour nos caresses, qui peuvent être interprétées par nos chiens comme une agression on entre trop dans leur bulle et ils peuvent réagir en conséquence. Les contacts sociaux Un exemple courant que nous voyons en consultation est le suivant les propriétaires de chiot qui tentent de socialiser leur chiot au parc canin Ceux-ci peuvent avoir peur au point de se cacher sous la table à pique-nique du parc. En vieillissant, il y a de fortes chances que ce petit chiot devienne un adolescent qui se dit que la fuite ne fonctionne pas et qu’il vaut mieux utiliser l’agression. D’ailleurs, bon nombre de chiots deviennes réactifs et agressifs à cause de mauvaises techniques d’éducation. Certains chien sont effrayés lorsqu’en contact avec de nouveaux humains; cela pourrait passer pour un chien qui tente de dominer alors qu’il ne tente que de gagner de la distance par rapport à cette nouvelle personne. Truc de pro C’est pour cette raison que lorsque notre chien a très peur de quelque chose et tente de fuir, il est impératif de ne pas l’y forcer. Bien que cela soit tentant de penser qu’en l’obligeant à affronter ses peurs, notre chien finira par comprendre qu’il n’y a pas de danger, c’est plutôt la meilleure façon d’apprendre à notre chien que la fuite n’est pas un moyen de défense efficace et que l’agression est la seule solution possible. La prédation est-elle une forme d’agression ? Les morsures par prédation sont un peu une classe à part ». La prédation, c’est le fait de chasser et la morsure vient à la fin de la séquence d’abord le chien remarque sa proie », l’approche lentement, la poursuit, la mord, la secoue, la rapporte à un endroit sûr, la dissèque et la consomme et/ou l’enfouit. Il faut savoir que la sélection génétique de nos amis canins a fait en sorte qu’il est extrêmement mais extrêmement ! rare qu’ils se rendent à l’étape de la consommation. Au fil de l’évolution du loup au chien, l’Homme a plutôt favorisé les autres séquences de prédation chez le chien, et cela de façon variable d’une race à l’autre. Par exemple, nous avons favorisé la fixation oculaire, l’approche lente et la poursuite chez les chiens de berger pour obtenir des chiens qui rassemblent le bétail. De leur côté, les chiens rapporteurs comme les labradors et les goldens retrievers ont la poursuite et le rapport plus développés afin d’aider l’Homme dans la chasse aux canards lorsque le chasseur tue l’oiseau, le chien a la tâche d’aller la chercher et la ramener à l’humain. Il peut donc arriver que nos chiens de compagnie produisent une séquence de prédation, complète ou non, envers d’autres animaux et même parfois envers les humains, bien que cela reste rare. Habituellement, plutôt que de voir comme signes précurseurs des grognements, des poils hérissés et les crocs du chien, vous verrez plutôt un chien qui fige et fixe sa proie » puis qui passe très rapidement à une morsure, souvent dans la région du cou, parfois tenue avec secouements. Ainsi, au niveau fonctionnel, il serait mal avisé de considérer la prédation comme de l’agression. La prédation a comme objectif de créer de la proximité alors que l’agression a comme fonction de créer de la distance. Nous pouvons toutefois prévenir et intervenir pour que cela ne se produise pas sur d’autres animaux et des humains, nous en parlons davantage dans cet article Mythes et réalités sur les chiens qui chassent et poursuivent. Comprendre le langage de votre chien L’agression est un comportement qui demande beaucoup d’énergie au chien et n’est donc généralement pas le premier moyen de défense privilégié par celui-ci. Il va donc l’utiliser lorsqu’il est convaincu que les autres moyens de communication et de défense ne lui sont pas utiles. Par le fait même, comprendre le langage canin de votre chien et respecter ses besoins est primordial pour éviter les agressions. Devrait-on punir et corriger un chien qui grogne, montre les dents ou mord? Un chien qui grogne et montre les dents est un chien qui émet un gros avertissement en gros, il dit je n’aime pas ça, arrête ou recule, sinon je n’aurai pas le choix de mordre ». Votre chien communique c’est gentil de vous prévenir de ce qui pourrait arriver ! Souvent, l’humain perçoit ces comportements comme un affrontement, alors que c’est plutôt le contraire Fido cherche à tout prix à éviter le conflit. Il est donc tout à fait contre-productif de punir un chien qui grogne ou montre les dents cela lui envoie comme message que nous ne comprenons pas ses avertissements et de passer directement à la morsure la prochaine fois plutôt que de nous avertir. Le chicaner est donc la meilleure façon de créer une véritable bombe à retardement qui mord de façon imprévisible. Mais si Fido mord, doit-on le chicaner pour lui faire comprendre que c’est un comportement inacceptable ? Eh bien… la réponse est non. D’abord, si votre chien est rendu à mordre, c’est qu’il utilise ses réflexes de défense et qu’il est beaucoup trop stressé pour faire un apprentissage quelconque. Nous ne pouvons pas régler le conflit en entrant nous-mêmes en conflit avec notre chien. Dans certains cas, punir un chien agressif peut causer La redirection de l’agressivité vers autre chose à sa portée L’arrêt des tentatives de communication avant de passer à l’attaque Des attaques spontanées, impulsives, imprévisibles Des troubles paniques généralisés Le syndrome de l’impuissance acquise Pour découvrir les bonnes méthodes d’éducation Les différentes méthodes d’entrainement canin Peut-on réhabiliter un chien agressif en méthodes positives? Punir le grognement Bonne ou mauvaise idée ? Récompenser mon chien qui grogne ou aboie = augmenter l’agressivité ? La situation bien précise des promenades en laisse Si votre chien aboie, grogne ou charge les autres chiens, humains, animaux, voitures ou cyclistes, il pourraît s’agir de ce que l’on apelle la réactivité du chien. Celle-ci n’est pas toujours synonyme d’agression, certains chiens s’exprimant de la sorte à cause d’un fort sentiment de frustration tant ils ont envie d’aller voir l’humain ou le chien en question. Toutefois, si les réactions de notre animal sont motivées par la peur, et donc par la fonction de gagner de la distance, il s’agit d’agressivité. Dans tous les cas, ces 4 articles pour vous guider pas à pas vers un chien calme et qui ne tire pas en promenade pourront vous aider Mon chien est réactif est rien ne fonctionne ! Avez-vous commis ces 5 erreurs ? Comment dresser son chien qui aboie lors des promendes 5 exercices pratiques Ces mythes sur la réactivité qui nuisent à l’entraînement de votre chien Dossier complet Mon chien est réactif en laisse 6 solutions et conseils pour régler l’agressivité de votre chien 1 Observer, lire et comprendre le langage corporel de votre chien Puisque la majorité des morsures sont causées par la peur, vous pouvez prévenir une escalade vers l’agression en portant attention au langage corporel et aux signes que votre chien émet avant de mordre. Par exemple Détourner la tête et/ou le regard Se lécher le museau Yeux de baleine Grogner Montrer les dents Figer Fuir 2 respecter le langage de votre chien Écoutez votre chien ! S’il n’est pas bien dans une situation, retirez-le et laissez-lui de l’espace. Par exemple, si vous voyez que votre chien se lèche beaucoup le museau et se met à grogner lorsque vous brossez son poil, cessez immédiatement de le brosser. En faisant cela, vous montrez à Fido que vous le comprenez quand il vous communique son mal être et qu’il n’a pas besoin de mordre pour se faire comprendre. 3 Trouver la cause des comportements agressifs de Pitou Si vous voyez que cela est récurent et que votre chien est toujours mal à l’aise dans les mêmes situations, et bien il faudra lui apprendre à aimer la situation en la rendant positive et en l’y exposant de façon progressive. 4 Travailler la cause de grognements et des morsures de votre chien Nous pouvons utiliser la désensibilisation qui consiste à augmenter progressivement l’intensité ou la durée du déclencheur ainsi que le contre-conditionnement qui consiste à associer le déclencheur à un stimulus agréable. Par exemple, pour notre chien qui n’aime pas se faire brosser, on pourrait commencer par le brosser doucement sur le dos en lui donnant des friandises. Progressivement, on le brossera de plus en plus longtemps et à de plus en plus d’endroits sur le corps. 5 Gestion de l’environnement et réussite La gestion d’environnement consiste à éviter de mettre votre chien dans un contexte qui lui cause du stress et l’amène à mordre. Cela est important pour éviter que votre chien continue d’entretenir la perception négative qu’il a face à la situation. Si l’on reprend notre exemple de Fido qui n’aime pas le brossage, cela veut dire qu’il faudra éviter de le brosser en dehors des séances d’exercice. Pour éviter que des nœuds ne se forment, on pourrait l’amener régulièrement chez le toiletteur pour se faire tondre ou couper délicatement les nœuds avec des ciseaux si ceci n’est pas une manipulation qui le dérange. 6 Apprendre à votre chien à aimer porter une muselière Deux cas de figure pourraient nous amener à utiliser la muselière. D’abord, s’il est impossible de ne pas mettre Fido dans une situation à risque de morsure par exemple, votre chien n’aime pas prendre un bain et il vient de se faire arroser par une mouffette… il s’agit donc d’une urgence et on doit le laver, même s’il n’est pas encore désensibilisé au toilettage. Cela pourrait aussi s’appliquer à un chien qu’on promène qui a tendance à mordre les étrangers qui veulent le flatter malheureusement, certaines personnes ne demandent pas toujours la permission avant de caresser le chien des autres et il peut être difficile d’éviter complètement la proximité avec les étrangers lorsqu’on sort avec son chien. L’autre cas de figure où la muselière peut être pertinente est lorsqu’on fait des exercices de désensibilisation avec un chien qui communique très peu son inconfort et que les morsures sont difficiles à voir venir. Il peut alors être difficile de savoir si l’on respecte son rythme en exercice. Ce qui est important de retenir est que la muselière ne doit pas servir à forcer son chien à affronter sa peur sans risque de morsure ! Par exemple, elle ne doit pas servir à socialiser un chien qui a peur des autres chiens dans un parc canin. Pour savoir comment apprendre à votre chien à porter une muselière 7 Faire appel à un professionnel du comportement canin … Plus tôt que tard ! En effet, les problèmes d’agressivité canine sont souvent complexes et évaluer la situation demande une certaine expertise. À ce titre, n’hésitez pas à contacter un éducateur canin afin d’avoir un suivi personnalisé qui vous permettra d’avoir les bonnes techniques en fonction de votre chien, qui est unique. Le mot de la fin est-ce que la race du chien et son sexe le rendent plus agressif? Il y a-t-il des races de chien plus agressives ? Bien que la génétique soit impliquée dans l’apparition des comportements agressifs, il s’agit plutôt de prédispositions génétiques qui ne sont pas nécessairement associées à une race de chien en particulier. Bien que les chiens de Type Pitbull, les Doberman et Rottweiler aient été associés à l’agressivité, rien n’est prouvé à cet effet. D’où l’importance de bien choisir son éleveur et de rencontrer les parents du chiot lorsqu’on sélectionne son chiot dans une portée. Les chien mâles non stérilisés semblent être responsables d’un plus grand nombre de morsures graves mais le lien de causalité n’est pas clairement établi. Par exemple, est-ce parce qu’ils fuguent davantage et se retrouvent plus souvent en situation à risque ? Ou bien, est-ce parce que les mâles fertiles appartiennent plus souvent à des propriétaires irresponsables ? Nous ne le savons pas vraiment. Le sexe du chien n’est qu’un facteur parmi plusieurs autres qui influencent le risque de morsure tel le milieu familial du chien, l’état psychologique de la mère durant la grossesse, la socialisation du chiot et l’éducation sont des facteurs de risque qui ont beaucoup plus d’importance. Au Québec, ce serait la moitié des cas de morsures qui sont infligées par un chien connu de la victime. Si vous êtes attentif à ce que votre chien vous communique et que vous l’écoutez, pourrez donc éviter bien des morsures ! Vous avez un chien réactif en laisse, qui aboie, grogne, charge ou saute ? Notre formation sur la réactivité canine pour les propriétaires de chiens pourra vous guider vers les bonnes méthodes à adopter avec un plan facile à mettre en action. Vous êtes un professionnel du domaine animalier souhaitant perfectionner ses connaissances par rapport aux cas d’agressivité canine ? Nous offrons une formation intensive en ligne concernant la réactivité et l’agressivité canine. Avec le code promotionnel CHIEN10, profitez de 10% de rabais sur ces formations données par Simonne Raffa, spécialisée en réactivité canine ainsi qu’en agression. Article rédigé par Clara Gosselin-Saucier Poursuivez votre lecture Mon chien tire en laisse, quelles sont les solutions ? Quoi faire avec un chien qui aboie ? Mon chien saute sur les invités Conseils & solutions Apprendre à mon chien à attaquer, une mauvaise idée ? Top des raisons pour ne pas utiliser la clôture électrique pour un chien fugueur Ces services pourraient aussi vous intéresser Cours en ligne mon chien aboie sans cesse ! Cours en ligne Accueillir la visite dans le calme Cours en ligne Avoir le contrôle sur mon chien Cours en ligne Initiation au Frisbee canin
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Woopets Forum Les Chiens Chiots Existe-t'il des risques à prendre un chien-loup ? Invité Le Lundi 28 Novembre 2016 à 1002 Existe-t'il des risques à prendre un chien-loup ? Bonjour, en parlant chien avec une amie nous faisions la liste des chiens que pourrions adopter sans hésitations, je lui ai alors parlé du chien loup de Tchécoslovaquie qui pour ma part est sûrement l'un des plus beaux chiens qui existent. Elle m'a alors parlé de problèmes avec les chiens loup dû à leurs origines. Pour faire court elle m'a expliqué que leurs instincts animal "sauvage" étaient toujours présent en eux et qu'ils pouvaient présenter un risque. Est-ce le cas ? Merci d'avance Invité Invité Le Lundi 28 Novembre 2016 à 2133 J'avoue que je connais pas bien cette race. Mais je pense que oui certes ils ont encore leur origines sauvage et donc un fort caractère, pour moi, il faut donc se poser les bonne questions avant de s'engager. Serai-je assez ferme lors de l'éducation? Est ce que je saurais etre patient dans son éducation? Correspond t-il réellement aux attentes de ma famille ? Lui fut il faire beaucoup de sport...? Toute ces questions à se poser pour l'achat de tout chiens d'ailleurs, ne sont pas à prendre à la lègere car en effet il faudra savoir ètre ferme et patient dans son éducation mais pour autant ne pas être "violent" ou trop brute. Invité Invité Le Mardi 29 Novembre 2016 à 0226 Afin d’assurer la plus grande sécurité à ses Sociétaires,nous vous proposons que des crédits à taux fixe. Vous êtes ainsi à l’abri de toute hausse brutale des taux d’intérêts. Résidence principale, secondaire ou investissement locatif… Réalisez tous vos projets immobiliers et autres avec allant jusqu’à € et 360 mois maximum. Fiable, discret et surtout rapide. Faites votre demande à cette adresse [email protected] Marine Sautreuil Le Mardi 29 Novembre 2016 à 1118 Bonjour, une question très intéressante auquelle je vais voir répondre avec plaisir. Je n'ai pas de chien loup mais c'est mon rêve d'en avoir un, je me suis donc énormément renseigner sur la race car dans tous les cas si vous ne connaissez pas un minimum sur le chien loup, les élevages ou autres n'accepteront de vous vendre ou de placer chez vous un chien loup car c'est une race très spécifique! Ceux 'sont des chiens difficile à éduquer car comme vous a dit votre amie il garde dans leur gêne une partie de leur instinct sauvage, ils peuvent être destructeur, fuyeur, chasseur... bon ils ne sont pas tous comme ça non plus! Ce sont aussi des chiens très joueurs Vous trouverez beaucoup de renseignements sur la race sur internet ou vous pouvez faire comme moi, appeler directement des éleveurs pour vous renseigner sur la race si vous vraiment intéressé Invité Invité Le Dimanche 19 Novembre 2017 à 1848 pour ma part en ayant 2 chiens loup tcheque je peu vous dire que c'est une chien dont le caractere varie d'un individu a l'autre effectivement il ont un caractere plutot fort mais en les eduquant des la naissance on peut tres bien avoir des chien adorable ce sont des chiens qui peuvent mordiller gentiment pour jouer ou manifester leur emotions mais encore une fois une bonne education et pas de probleme les miens font des fetes medievale et sont habitué au bruit et a la foule Invité Invité Le Dimanche 24 Novembre 2019 à 1445 Je voudrai savoir si avec ce chien loup risque d'agression envers les autres personnes et enfants car ma fille a quinze ans merci de votre réponse Invité Invité Le Vendredi 06 Décembre 2019 à 0435 Nous avons actuellement 2 Saarloos 1 male et une femelle se sont des animaux tres affectueux avec un cote craintif concernant les hommessi vous ne les abituez pas trés jeune a leur compagnie. Grande chause cette race descend du loup c'est a ne pas oublier. pour qu'ils soient heureux qu'ils est important soient par 2 avec des sorties regulieres de 2 a 3 heures par jour- il ne faut pas nier que le cotés loup fait qu'ils vont choisir un chef de meute se sera leur referent donc une presence est a prévoir et ne prenez pas ces chiens pour des peluches, des jouets en interim ou des trophés. N'en prenez pas dans un appartement ou en ville. Invité Invité Le Dimanche 02 Août 2020 à 1241 Bonjour. J'ai eu un chien loup de mes 5 ans a 14 ans. C'est un animal extraordinaire qui a su s'adapter a un foyer avec 4 enfants. Je suis l'aîné. Ce chien loup ne m'a jamais quitté, j'étais son chef de meute malgré un père très autoritaire voire brutal, qui lui a fait faire entre autre un dressage a l'école de police. Cela n'a fait que renforcer ses instincts de loup. Ils ne sont pas faits pour ça. Un jour il m'a mordille en jouant. J. 'etais tout môme. J'ai pleure la tête contre le mur de la maison' il s'est mis debout contre moi et a pleure également. J'étais un enfant très solitaire, plonge dans mes livres. Il ne m'a jamais quitté, passant des heures la tête couché sur moi. Par contre j'avais 7 ans, ma mère préparait un poulet dans la cuisine. J'étais présent, la main posé sur sa tête quant tout a coup il s'est retourné et m'a mordu. Je pense que c'est l'odeur qui a réveillé ses instincts de loup et que le contact physique était a proscrire. Il a failli m'arracher là bouche. Mon père a été très violent, le frappant au point d'entendre mon chien loup hurler de douleur. Si cela se produit, enfermez le pour qu'il comprenne mais ne le frappez pas. Cela ne fera que renforcer son instinct craintif envers l'homme. Mais même cet incident n'a rien cassé dans notre relation ! J'étais le seul à pouvoir lui retirer quelque chose de la gueule, y compris un os. C'est moi qui le nourrissait. Un jour, je devais avoir 12 ans, j'ai voulu le tester. Je lui donne sa gamelle mais en le caressant. Il m'a prévenu plusieurs fois en grognant. J'ai continué à être prêt de lui. Il s'est retourné et m'a mordu. C'était entièrement de ma faute. Être le dominant ne veut pas dire être con. Il m'a sauvé plusieurs fois de dangers certains. Par exemple de nous faire suivre par une voiture ma soeur et moi. Nous avons couru jusqu'à la maison. Il a tout de suite compris et a pris la voiture en chasse.... L'autre chose est qu'il hurlait pour écouter s'il y avait des congénaires tous les soirs de pleine lune. C'est très impressionnant. Et il détestait le facteur ou tout ce qui portait un uniforme. Je pense que son stage en école de police et militaire par la suite y a largement contribué. Tant que j'étais gamin, je jouais énormément avec lui. A 14 ans j'avais moins le temps de faire de longues balades avec lui. Il est devenu fugueur. Mon père l'a attaché au bout d'une chaîne avec collier étrangleur. C'était l'horreur. Il se laissait dépérir. Un jour en partant au collège je l'ai libéré et je lui ai dit de partir. Je n'oublierai jamais son regard. Je reprécise qu'il s'agit d'un chien loup. 18 mois plus tard alors que j'étais dans un café tabac au fond de la salle, une bête énorme a traversé en courant et m'a fait tombé de ma chaise, avec de grandes léchouilles sur le visage. C'était lui. Une femme l'avait trouve et adopté. Il m'a senti en entrant, lui a échappé pour venir me faire la fête. J'ai parlé à la femme. Elle m'a dit qu'il était doux et gentil. Déjà vieux. Puis ils sont repartis tous les deux. Cette histoire pour vous expliquer que le chien loup n'a qu'un dominant et étonnement, ce peut être votre fille. Les autres membres de la famille font partie de la meute. Il est très protecteur mais il y a des erreurs de base a ne pas faire. Entre autre lorsqu'il mange. C'est un rapport de confiance mutuelle qui doit s'installer. Oui il hurle a la lune. Si vous avez des voisins proches, mieux vaut les prévenir. Le frapper ne sert strictement a rien. Il se bat avec ses congénères pour avoir son statut de chef de meute mais pas avec les hommes, il ne peut que souffrir. Son éducation passe par le jeu, les roulades, beaucoup de contacts physiques mais ne pas oublier que c'est un chien loup. Il est patient, attentif, très aimant. Le chien loup est un animal qui a besoin de courir, adore les grands espaces. Effectivement, en avoir deux un mâle et une femelle feront d'eux les plus heureux de vos compagnons. Le mien fut mon meilleur ami durant toute mon enfance. Lisez beaucoup sur ces races et n'ayez aucune crainte pour votre fille si vous acceptez que ce soit elle qui s'en occupe principalement ! Bonne route avec vos futurs chien- loups, vous pouvez être très heureux ensemble Invité Invité Le Dimanche 23 Août 2020 à 1738 Je possède 2 chiens loup tchecoslovaque, ils sont adorables avec les enfants et très fidèles envers la famille, le seul point de caractère, ils n'aiment pas certains chiens qu'ils soit gros ou petits, mais dés qu'ils sont copains avec d'autres chiens ce n'est que du bonheur sinon aucun danger avec les enfants toute proportion gardée, ils restent des animaux et comme l'étre humain ils ont besoin par moments de s'isoler ou de se reposer. Ils ont besoin de grands espaces et comme le Labrador ils adorent étre en compagnie de leur Maitres, j'insiste sur le fait que ce sont des animaux très équilibrés et dissuasifs et en voiture devant aux pièds à droite ils sont heureux, mais attentions ce sont de redoutàbles chasseurs lapins, renards, chevreuils ou méme encore ils "chippent" le poissons dans les filets des pécheurs Invité Invité Le Dimanche 23 Août 2020 à 1957 Le sujet est vieux, encore une fois. Ce genre de question n'ont pas lieu d'être un chien, qu'importe la race, peut être agressif si mal dans sa peau, entre les mains d'une personnes mal-intentioné et//ou qui ne réponds pas à ses besoins. Donc il n'y à pas plus de risque à prendre un CLT qu'un BA, à partir du momment ou la gère.
Lechien s’approchera de vous avec le jouet à partager, vous invitant à essayer de le prendre (avec ou sans grognements de provocation), vous laissant faire avec plus ou moins d’aise en espérant que vous lui rendrez très vite pour continuer la partie. Mon chien me propose son Kong, les noeuds en corde et la balle, grognant en remuant la queue. Malheur si j’essaie
Je prend la discussion un peu en retard. Je suis d'accord avec Fely, je vote contre le pot de fleur. Ici j'ai abandonné les plantes au sol, je n'ai plus que de pots en hauteur, sinon bonjour le carnage. Maintenant, avant de partir quand Capri ne me voit pas je cache de petits os dans son panier et parfois rarement quand je rentre Capri n'a pas touché à son os. Ca pourrais être un moyen de faire comprendre à Fély qu'elle peut laisser son os dans son panier si elle n'en veux plus. Par contre le risque est comme chez nous que mademoiselle, cherche automatiquement son os dans son panier quand tu pars et peut-être un signe stressant de ton départ. Pour éviter ça je change de cachette parfois. Ici Capri à son panier plus une serviette pour lui essuyer les pieds quand elle revient de dehors donc parfois je cache l'os dans cette serviette pour changer. __________________ ______________________________________________________ Si le problème a une solution, il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Si le problème n'a pas de solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. rhooo gulli je pense surtout que comme elle s'est fait gronder quand elle faisait des trous elle doit pas savoir ou le cacher sinon le panneau je vais y penser lol mais je t'en prie!!!! n'appelle pas la spa promis je ferai des efforts pour etre plus aimante!!! sinon maya le "souci" était surtout le fait qu'elle pleure en tournant en rond dans le salon avec son os dans la gueule... mais je suis la quand elle le fait.. __________________ ut
Alors pourquoi mon chien pleure-t-il quand il reçoit un os ? Les raisons possibles pour lesquelles votre chien pleure lorsqu'il reçoit un os sont qu'il veut cacher l'os, une blessure à la bouche, la possessivité ou vous pourriez avoir encouragé le comportement par inadvertance. Puisqu'il existe un certain nombre de causes possibles, il serait utile de déterminer ce qui
Cacher des choses est très courant chez les chiens. Les chiens enterrent des choses comme des jouets, de la nourriture et des os parce que c'est leur instinct mon chien cache son jouet ?Les cacher est donc une façon pour lui de les ranger. Cette pratique peut aussi être due au fait qu'il vit avec un autre chien ou des enfants qui ont la fâcheuse habitude de lui prendre ses affaires. En cachant ses jouets, votre chien les met donc en sécurité et fait comprendre qu'il ne souhaite pas les mon chien cache son os dans mon lit ?Anxiété Le stress et l'anxiété peuvent également jouer un rôle dans ce comportement. Certains chiens qui se sentent anxieux peuvent enterrer des objets pour se calmer, car creuser est un comportement mon chien cherche à cacher son os dans la maison ?Pourquoi mon chien enterre-t-il ses os ? Les chiens cachent leur nourriture par instinct, dans des cachettes qu'ils pourront retrouver par la suite, en cas de besoin. C'est encore une fois un comportement tout à fait mon chien rampe sur le ventre ?pour différentes raisons Soit il s'ennuie et a une envie irrésistible de bouger. Soit il souhaite obtenir l'attention de ses maîtres et sait que ce comportement mon chien pleure avec son jouet dans la gueule ?Il s'agit de variations hormonales qu'il est important de faire suivre par le vétérinaire. Une chienne qui fait une grossesse nerveuse adopte un comportement tout à fait particulier elle se met à s'occuper d'un jouet, d'une peluche par exemple. Navigation de l’article
Etquand tu dois les retirer de la gueule de ton chien c’est berk. surtout quand il veut pas te le donner le coquin ;o) En tous les cas merci beaucoup pour ton commentaire ^^ Laurie. 29 October 2018 at 16:01. Reply. Bonjour ! J’ai vécu la même chose avec mon Beagle, tiens donc ! Il a été malade il y a un an. C’est un habitué des gastrites puisque glouton et
Télécharger l'article Télécharger l'article Les chiens sont de merveilleux et fidèles animaux de compagnie. Certains d'entre eux, même s'ils sont très gentils par ailleurs, peuvent aboyer sans cesse. Les causes de ces aboiements sont multiples. Au mieux, ils sont dérangeants, au pire, ils sont illégaux et pourraient bien vous valoir des plaintes de la part des voisins. En cas d'aboiements intempestifs, il faut se demander quelle est la cause de ce comportement. Cela fait, il va falloir trouver une thérapie », c'est-à-dire une méthode pour corriger ce comportement. Ainsi, vous pourrez vivre pleinement et tranquillement votre relation avec votre animal préféré, sans déranger le voisinage. 1 Redevenez le dominant. Les aboiements pour attirer l'attention du maitre sont fréquents chez les chiens. Dans ce cas particulier, il faut cesser d'obéir à votre chien en cédant devant ses caprices. C'est vous, le maitre ! Bien évidemment, rectifier son comportement sera d'autant plus long et difficile qu'il aura été mal éduqué [1] . Essayez de faire la différence entre un aboiement qui montrerait sa joie de se sortir et d'autres qui résonnent sans raison valable, comme vouloir monter sur le canapé ou attirer l'attention [2] . Ne donnez jamais suite aux aboiements de votre chien, quels qu'ils soient. Toute faiblesse de votre part ruinerait le travail d'éducation que vous avez entamé [3] . 2 Ignorez son aboiement. Les chiens non dressés aiment à se faire remarquer, que ce soit pour attirer votre attention ou pour réclamer quelque chose. S'il a pris ces mauvaises habitudes, il va vous falloir du temps pour lui montrer que c'est vous le maitre. En attendant, faites comme si vous n'aviez rien entendu plutôt que de sévir [4] . Dans la tête d'un chien, même le fait de se faire gronder est signe que vous vous intéressez à lui. Si vous perdez votre sang-froid chaque fois qu'il aboie, il le verra et instinctivement aboiera plus la prochaine fois. Il sait que vous cèderez une nouvelle fois, peu importe qu'il se fasse gronder, vous et lui êtes mutuellement conditionnés, ce qui est rassurant pour le chien [5] . Si votre chien aboie, ne le grondez pas, ne le caressez pas, ne lui donnez plus ce qu'il obtient habituellement. Faites comme s'il n'existait pas. Faites autre chose, lisez, cuisinez, bricolez jusqu'à ce qu'il se calme tout seul [6] . 3 Récompensez son obéissance. Chaque fois que votre chien s'arrêtera d'aboyer, récompensez-le. Par ce qu'on appelle le réflexe de Pavlov », votre animal fera assez vite le lien entre son silence et la friandise [7] . Ayez une friandise en main au moment où il arrête d'aboyer. Récompensez votre chien dès qu'il se comporte comme vous le voulez. Il comprendra vite [8] . Félicitez votre chien à voix haute. Dites quelque chose comme C'est bien, mon chien ! », tout en lui donnant sa friandise [9] . Quand votre chien aura compris que le silence est toujours récompensé et que l'aboiement ne l'est jamais, augmentez progressivement l'espace de temps avant la friandise. Une fois que le lien entre la récompense et l'arrêt des aboiements est bien ancré dans sa tête, vous pouvez passer à l'étape suivante qui consiste, chaque jour, à repousser de quelques secondes la remise de la friandise. Procédez ainsi jusqu'à obtenir un décalage d'une à deux minutes… sans que le chien aboie, bien sûr [10] ! Pour que votre méthode soit encore plus efficace, alternez les décalages dans le temps. Parfois, votre chien sera récompensé tout de suite, parfois au bout d'une minute, puis de 10 secondes… Ainsi, il saura qu'il y a de toute façon une récompense, mais il se moquera du temps à attendre il sera plus serein. Comme rythme, vous pouvez enchainer 20 secondes, puis une minute, puis 30 ou 40 secondes [11] . 4 Obligez votre chien à se comporter différemment. En effet, pour dresser un chien, il faut remplacer ses mauvaises habitudes par des bonnes. Si vous ne faites rien, votre chien sera le dominant et deviendra de plus en plus exigeant envers vous. C'est pourquoi il faut lui faire comprendre que vous n'êtes pas là pour lui obéir, qu'il fait fausse route et qu'il devra se comporter autrement [12] . Ce dressage est souvent long, car les mauvaises habitudes sont difficiles à éradiquer. Forcer votre chien à vous obéir est la meilleure des parades au vu de son comportement. Ainsi, si votre chien a pris la mauvaise habitude d'aboyer pour vous obliger à jouer avec lui, apprenez-lui à apporter lui-même son jouet préféré, à le poser par terre et à attendre sans aboyer que vous soyez disposé à jouer [13] ! Certains aboiements pourraient être évités. Ainsi, si votre chien a l'habitude d'aboyer chaque fois qu'il fait rouler sa balle sous le canapé et qu'il aboie pour que vous la lui rendiez, trouvez une astuce pour que cette balle ne puisse plus se retrouver sous le meuble [14] . 5Poursuivez l'entrainement. N'arrêtez pas votre dressage en si bon chemin. Continuez-le pour faire cesser d'autres aboiements, comme ceux qu'il lance pour attirer l'attention ou réclamer quelque chose. Cette méthode peut être appliquée à tout type de situation quand il veut jouer, manger, avoir son jouet préféré [15] . Publicité 1 Sachez reconnaitre chez un chien cette peur d'être abandonné. Cette peur peut s'exprimer sous différentes formes, mais les plus fréquentes sont le fait d'abimer ce qui se trouve à l'intérieur de la maison et d'aboyer en continu. Cela se produit chaque fois que son maitre est parti au travail ou s'est absenté un peu longuement pour diverses raisons. Si le chien ne détruit rien, il y a de fortes chances pour que ce maitre ne détecte jamais cette peur d'être abandonné [16] . Parmi tous les comportements que le chien a dans une telle situation, citons les suivants il vous suit de pièce en pièce, sans vous quitter d'une semelle, ne serait-ce que pour quelques secondes [17] , il tourne en rond, halète bruyamment, il geint chaque fois que vous vous apprêtez à partir [18] , il fait ses besoins dans la maison en votre absence [19] , il déchiquète et casse vos meubles ou vos objets [20] , il abime le sol, les murs, les portes avec ses pattes [21] , et il aboie ou hurle à la mort les voisins vous l'ont dit [22] . 2 Essayez de contreconditionner votre chien. La méthode du contreconditionnement consiste à modifier l'environnement du chien en l'associant à une situation positive afin que sa ou ses peurs disparaissent totalement. Il faut aussi y adjoindre une récompense, tout au moins pendant l'entrainement. Si votre chien n'aime pas être seul et aboie en votre absence, apprenez-lui à ne plus avoir peur en associant votre absence à une friandise vous reconditionnez en quelque sorte votre animal [23] . Par exemple, lorsque vous quittez la maison, donnez-lui quelque chose à mâchouiller un jouet spécial vendu dans une animalerie dans lequel vous pouvez glisser sans qu'il s'en aperçoive un aliment qu'il aime fromage, viande, etc.. Votre chien doit pouvoir être occupé pendant une vingtaine de minutes, le temps qu'il oublie que vous êtes parti. [24] . Lorsque vous rentrez, retirez-lui son jouet alimentaire » et rangez-le jusqu'à votre prochaine sortie afin qu'il fasse bien cette association entre ce succulent objet et le fait que vous êtes dehors [25] . Le contreconditionnement a ses limites, il ne fonctionne que pour des peurs superficielles du chien. Cette méthode du jouet dérivatif » marche dans tous les cas au début, mais pour certains chiens, ce ne sera pas suffisant, il faudra autre chose qu'une simple friandise pour venir à bout d'une peur profonde de l'abandon [26] . 3 Habituez votre chien à rester seul. Si votre chien n'aime pas être seul, s'il est même anxieux, un bon travail de dressage vous attend. Vous allez devoir progressivement habituer votre chien à rester seul et lui faire comprendre que vous ne l'abandonnez pas pour autant. C'est un long dressage, de plusieurs semaines parfois, au terme duquel votre animal se sentira définitivement rassuré [27] . Habituez votre chien à de faux départs, à certains signes que vous allez le laisser, comme enfiler un manteau pour sortir ou faire tinter votre trousseau de clés. Mettez-le ainsi régulièrement en situation à des heures différentes de la journée, mais vous ne quitterez pas pour l'instant le domicile [28] . Apprenez à votre chien à être seul. Créez des situations dans lesquelles il sera seul, même si vous n'êtes pas loin. Faites-le assoir ou coucher, puis quittez la pièce où il est de façon à être hors de sa vue [29] . Quand votre chien ne s'inquiète plus de ne plus vous voir, passez au stade suivant. Essayez de mettre une barrière » entre vous deux, en fermant, par exemple, une porte. Au fil des jours, augmentez la durée de séparation avec votre animal, que vous soyez dans une autre pièce contigüe ou bien enfermé dans votre bureau ou votre cuisine [30] . Poursuivez en disparaissant derrière une porte qui n'est pas encore celle ouvrant sur l'extérieur, une porte de salle de bains ou de chambre. Dans un premier temps, évitez d'utiliser la porte d'entrée pour ne pas affoler votre animal [31] . Après plusieurs semaines de ce régime, vous devriez pouvoir tenter une sortie par la porte principale. Auparavant, si c'est possible, essayez de sortir par une autre porte que celle que vous utilisez habituellement. Ainsi, dans une maison, ne passez pas par la porte principale ou du garage, mais par celle qui ouvre sur l'arrière [32] . Si votre chien suit le mouvement, lorsque vous augmentez la durée de votre disparition, vous devez également lui offrir son jouet-récompense » afin de le conditionner. Ce dernier sera certainement nécessaire quand vous vous absenterez plus de 10 ou 15 secondes, sinon il commencera à aboyer [33] . 4 Soyez patiente. Même si votre chien est intelligent, cet apprentissage de l'absence prolongée prend du temps. Tant que votre chien ne restera pas 40 minutes tout seul, vous ne pourrez pas dire que la partie est gagnée et qu'il est capable de rester seul à la maison sans aboyer. Il en faut des entrainements [34] ! Augmentez votre absence de quelques secondes à chaque entrainement. Si vous allez trop vite, votre chien sera plus anxieux et vous devrez tout reprendre à zéro [35] . Lorsque votre chien sera capable de rester tout seul pendant au moins 90 minutes, il devrait rapidement pouvoir tenir plus de 4 heures, peut-être même une journée entière. Même bien dressé, quatre heures sont une période longue pour un animal qui a des besoins naturels. Le passage à 8 heures doit être exceptionnel et longuement préparé [36] . Si vous dressez régulièrement votre chien, à raison de deux à trois fois par jour en semaine et d'une à deux fois durant le weekend, vous devriez obtenir de bons résultats en un mois [37] . Évidemment, cette durée varie en fonction du caractère du chien, certains comprendront au bout d'un temps beaucoup plus long ou auront besoin d'être éduqués plus souvent dans la journée. Soyez patiente et souvenez-vous que si votre chien agit ainsi, c'est qu'il est attaché à vous et qu'il ne redoute rien tant que d'être abandonné [38] . 5 Trouvez d'autres solutions. Si, malgré toutes vos tentatives et cela arrive !, vous n'arrivez pas à faire taire votre chien ou que vos voisins n'ont plus la patience d'attendre que vous ayez fini son dressage, il vous faudra vous tourner vers d'autres solutions [39] . Peut-être pouvez-vous emmener votre chien au travail. Ce n'est certes pas toujours possible. Si vous expliquez bien à votre patron de quoi il retourne et si une présence animale n'est pas dérangeante, n'hésitez pas à l'emmener [40] . Demandez aussi à votre entourage s'il ne peut pas avoir un œil sur votre chien en votre absence. Beaucoup de chiens redoutent d'être seuls, peu importe la personne. Si le vôtre est rassuré par une autre présence, n'hésitez pas [41] . Dressez-le à aller dans sa cage. Ce dressage demande de la patience au maitre et au chien. Certains chiens sont effrayés à la simple vue de la cage, tandis que d'autres la considèrent comme leur refuge. Ces derniers savent qu'il y aura toujours quelqu'un à la maison pour leur ouvrir la porte [42] . Si vous n'obtenez aucun résultat, faites appel à un éducateur canin. Il saura observer votre chien et le dresser à ne plus aboyer. Les éducateurs canins ne manquent pas, vous les trouverez dans les Pages jaunes ou sur Internet, sinon demandez conseil à votre vétérinaire habituel [43] . Publicité 1 Sachez reconnaitre les aboiements d'alerte. Ces derniers sont déclenchés par ce que le chien prend pour une intrusion dans son territoire de garde. Bien sûr, un chien de garde est utile et doit aboyer en cas de menace. Par contre, aboyer pour un rien, parce qu'il a entendu le facteur, des enfants qui jouaient ou des passants sur le trottoir, n'est pas, sur le long terme, acceptable ni pour vous ni pour le voisinage [44] . Un chien, en raison de ses sens très aiguisés, est capable de vous mettre en alerte par ses aboiements, sans avoir pour autant vu le supposé intrus. Il est capable de percevoir de loin une portière de voiture qui claque ou des gens qui parlent sur le trottoir. Certains chiens prennent cela pour une invasion de leur territoire et ils se mettent alors à aboyer [45] . Ces aboiements d'alerte sont souvent accompagnés d'une posture agressive du chien qui à chaque aboiement s'avance un peu plus [46] . 2 Apprenez à votre chien à se taire. L'idéal est de l'avoir dressé à se taire sur commande. Ce résultat ne s'obtient qu'au bout d'un dressage long et assidu. Si vous êtes prêt à vous investir dans ce dressage, même le plus indiscipliné des chiens devrait finir par comprendre ce que vous attendez de lui [47] . Dès que votre chien se met à aboyer, montrez-lui une friandise si les aboiements ne cessent pas. Son attention sera ainsi attirée et il sera beaucoup moins concentré sur ces bruits extérieurs [48] . Attendez qu'il s'arrête d'aboyer. Tenez toujours la récompense bien en vue et soyez patient [49] . Une fois votre chien calmé, dites-lui Assis ! Tranquille ! » d'une voix ferme et calme. Donnez-lui sa récompense [50] . Continuez à le dresser jusqu'à ce qu'il comprenne que le commandement Tais-toi ! » signifie qu'il ne doit plus aboyer. Au bout de 10, 20 ou 30 commandements, il ne sera plus nécessaire d'associer à votre commandement la friandise. Cependant, de temps à autre, s'il obéit bien, récompensez-le, histoire d'entretenir le bon comportement. Sinon, il faut continuer le dressage avec la récompense [51] . Il est possible que votre chien obéisse ou finisse par obéir sans avoir de récompense en retour. Si c'est le cas, il ne faut jamais oublier de féliciter verbalement votre animal chaque fois qu'il vous écoute [52] . 3 Testez votre chien en situation réelle. Quand votre chien aura bien assimilé ce commandement, utilisez-le aussi souvent que nécessaire, mais pour de bonnes raisons. Au début, pour tester votre chien, demandez à un ami de claquer la portière de sa voiture, de s'approcher du portail ou de la porte d'entrée [53] . Cependant, comme il est toujours en phase d'apprentissage, ayez toujours une friandise à portée de main. Certes, à l'entrainement, il obéissait sans récompense, mais dans une situation réelle, il se peut qu'il ne fasse pas le lien. Si vous lui donnez alors sa récompense, son réflexe reviendra tout de suite. À terme, il saura faire la différence entre une présence ou un bruit normale et une intrusion [54] . Si vous montez un petit scénario avec un ami qui se fait passer pour le facteur, dites bien à votre ami de rester devant la porte jusqu'à ce que le chien se calme, sinon ce dernier va croire qu'il a bien fait son travail en faisant s'éloigner l'intrus. Il n'en sera que renforcé dans l'idée qu'il est le maitre des lieux [55] . Publicité 1 Sachez reconnaitre les aboiements compulsifs ou d'ennui. Si votre chien aboie compulsivement, sans raison donc ou quand il est seul sur la pelouse, par exemple, il est possible qu'il s'ennuie et c'est pour cela qu'il aboie. Un chien qui aboie quand il est seul est un animal qui souvent redoute d'être séparé de son maitre. En parallèle des aboiements, le chien a des comportements associés, comme le fait de tout abimer ou de vous suivre partout où vous allez. Il peut aussi avoir les comportements associés suivants des aboiements prolongés sur le même mode [56] , des déplacements rapides d'un côté et de l'autre toujours les mêmes accompagnés d'aboiements [57] , des aboiements chaque fois qu'il est seul sans autre signe d'anxiété [58] , ou des aboiements dès que vous ne vous intéressez plus à lui [59] . 2 Obligez votre chien à se dépenser. Contre les aboiements compulsifs ou d'ennui, il n'y a guère que l'exercice physique et le jeu. Se promener chaque jour avec son chien, c'est bien, mais cela peut être notoirement insuffisant. Faites-lui faire de l'exercice à deux, par exemple, en vous lançant un objet et ce, pendant 10 à 20 minutes chaque fois, faites-le courir en lui lançant une balle, en l'emmenant dans un jogging [60] . Cela peut varier d'un chien à l'autre, mais disons que 20 minutes d'exercices intenses course par jour sont un minimum pour un chien en bonne santé. C'est bon aussi aussi pour son mental. Vous verrez, ses aboiements seront moindres, car il s'ennuiera moins [61] . Le jeu est une composante importante du dressage d'un chien il aime jouer. Chaque jour, consacrez un peu de temps à jouer avec lui. Jouez à cachecache, à la balle, avec un bâton ou la laisse, faites-le sauter en l'air, faites-lui peur et essayez de l'attraper ils adorent [62] . 3 Sollicitez souvent votre chien. Ainsi, il ne s'ennuiera pas et vous renforcerez les liens. Apprenez-lui de petits jeux, comme avoir certaines positions assis, couché…, faire certains gestes donner la patte, remuer la tête ouvrir ou fermer une porte… Son attention sera optimale et son comportement sera plus normal. Il se sentira mieux physiquement et mentalement [63] . Quand votre chien connaitra un bon nombre de ces petits jeux, Il faudra le solliciter régulièrement en variant les exercices. Cela doit toujours rester un jeu et en même temps, ces exercices feront partie de sa vie, il ne s'ennuiera plus. Quand on a un chien, on doit s'en occuper, mais il vous le rendra au centuple [64] . 4Distrayez votre chien à la maison. Quand il n'est pas dehors à courir, pensez aussi à occuper votre chien à l'intérieur. Ainsi, il ne s'ennuiera pas et donc, n'aboiera pas. Vous pouvez cacher sa friandise préférée dans divers lieux ou lui demander de vous rapporter son jouet fétiche. Tout doit être prétexte à jeu pour qu'il ne s'ennuie pas. Vous pouvez également laisser la radio ou la télévision branchée, cela évitera qu'il fasse une fixation sur les bruits extérieurs [65] . Publicité 1Soyez à l'écoute de votre chien. Si votre chien a faim ou s'il reste tout seul toute la journée, il se mettra à aboyer. Avant tout dressage, assurez-vous que votre chien mange bien, a son coin dans la maison, bref, est en bonne santé. Avant de le laisser longtemps, assurez-vous que vous lui avez laissé assez d'eau pour la journée. Nourrissez-le suffisamment en fonction de sa race et de son âge, d'une à trois fois par jour. Faites-lui faire de l'exercice chaque jour. 2Vérifiez que votre chien n'est pas souffrant. Un chien peut aboyer parce qu'il ne se sent pas bien ou bien parce qu'il est blessé ou malade. Les aboiements sont souvent caractéristiques. En ce cas, consultez au plus vite le vétérinaire [66] . 3 Dressez votre chien. Apprendre à votre chien qu'il doit s'arrêter d'aboyer quand vous lui demandez est le du dressage. Cet ordre doit pouvoir fonctionner pour tout type d'aboiement, mais surtout pour les aboiements liés à la défense de la maison [67] . Chaque fois que votre chien se met à aboyer sans raison, montrez-lui une friandise pour le distraire de ce qu'il a pu percevoir [68] . Une fois votre chien calmé, dites-lui Silence ! » et donnez-lui sa récompense [69] . Récompensez-le plus tardivement. Au fil du temps, donnez-lui sa friandise de plus en plus tardivement. Normalement, au bout d'un certain temps, le simple commandement devrait suffire à le faire taire, sans qu'il soit besoin de lui montrer ou de lui donner sa récompense [70] . 4 Faites-le se dépenser physiquement. Beaucoup de chiens ont besoin de se dépenser et cela a des conséquences sur leur comportement, l'aboiement en particulier. Si vous avez un chien anxieux, très jaloux de son territoire, qui s'ennuie, lui faire faire de l'exercice ne peut être que bénéfique. Son anxiété et son ennui seront réduits d'autant, d'où de moindres aboiements [71] . Cette dépense physique va dépendre de l'âge et de la race du chien. Il y a des exercices physiques pour chacun. Si votre toutou est âgé, il appréciera une marche, même longue, pourvu qu'elle soit tranquille. Quant aux jeunes chiens, rien ne leur fait plus plaisir que de vous accompagner dans vos joggings, d'aller chercher une balle très rapidement, de vous arracher un bâton des mains… [72] 5Essayez d'arrêter ce qui le perturbe. Si votre chien aboie chaque fois qu'il voit ou entend quelqu'un ou quelque chose, essayez de voir si vous ne pouvez pas lui éviter d'entendre ou de voir ce qui le perturbe. Ainsi, s'il se précipite vers une fenêtre et aboie, mettez, par exemple, des rideaux ou un store afin qu'il ne voie pas ce qui passe dans la rue. S'il aboie quand il entend quelque chose, essayez de mettre la radio en continu afin de diluer les sons extérieurs [73] . 6 Consultez un spécialiste canin. Il existe de très nombreux comportementalistes canins, chacun ayant une spécialité. Avant d'en faire intervenir un, renseignez-vous sur ses diplômes et son sérieux. Si vous ne savez pas lequel choisir après une recherche sur Internet, demandez conseil à votre vétérinaire attitré il connait votre chien et saura utilement vous conseiller [74] . Ces spécialistes sont souvent diplômés, mais ce n'est pas toujours le cas. De même, les appellations peuvent être variées comportementaliste canin, coach canin, thérapeute ou médiateur canin… [75] En France, seuls ceux qui ont passé le brevet professionnel d'éducateur canin diplôme d'Etat peuvent prétendre à porter ce titre. La formation peut être assurée par des établissements publics ou privés. Elle comprend le plus souvent une partie théorique et une partie pratique en stage, toutes deux validées en cours de formation. Un certificat de capacité est en général délivré en fin de formation [76] . En France, pour devenir comportementaliste, il n'existe aucune formation reconnue par l'État. L'apprentissage se fait au contact de spécialistes déjà en activité qui acceptent de vous former. Cela explique les appellations variées de ces personnes. Par contre, il existe bien des vétérinaires comportementalistes qui sont donc diplômés d'une école vétérinaire et ont suivi une formation particulière sur le comportement. L'École nationale vétérinaire d'Alfort ENVA assure cette formation [77] . 7 En dernier recours, pensez aux procédés coercitifs ». Parmi eux, il y a les colliers antiaboiements qui sont certes très efficaces, mais portent atteinte au chien. Les vrais amis des animaux pensent que ce sont là des procédés d'un autre âge, à la limite de la maltraitance animale. Sur le long terme, le dressage a de bien meilleurs résultats que ces pratiques punitives ». Cependant, il se peut que vous en arriviez à cette extrémité, si la police intervient ou si vos voisins ont porté plainte. Vous serez obligé de lui mettre un tel collier [78] . Les colliers à la citronnelle libèrent un peu de parfum chaque fois que le chien aboie. Des études ont démontré que ce genre de colliers sont au moins aussi efficaces que les colliers électriques. Au moins, on sait qu'ils ne nuiront pas à l'animal [79] . Les colliers qui émettent des ultrasons dérangent votre chien, mais ne lui causent aucune douleur [80] . Les colliers électriques sont, dans leur objectif, assez semblables aux colliers à la citronnelle ou aux ultrasons, à la différence près qu'ils envoient une petite décharge à l'animal qui aboie. L'intensité de cette dernière est paramétrable. C'est un système un peu barbare, aussi convient-il de régler l'intensité au minimum pour ne pas blesser votre toutou préféré. Vous qui êtes un ami des animaux, vous comprenez bien que cette méthode n'est à utiliser qu'en tout dernier recours [81] . Publicité Conseils Pour venir à bout des aboiements d'un chien, rien ne vaut le dressage et l'exercice physique. Publicité Vidéo Références À propos de ce wikiHow Résumé de l'articleXPour mettre fin aux aboiements de votre chien, apprenez-lui la commande tais-toi ». Prenez une friandise lorsqu'il commence à aboyer après quelque chose à l’extérieur. Quand il cesse d’aboyer, donnez-lui la friandise et dites tais-toi » ! Petit à petit, augmentez le temps durant lequel il doit rester silencieux pour recevoir la friandise. En fait, il devrait cesser d'aboyer quand vous dites tais-toi », même en l'absence de récompense. En attendant, essayez de garder vos rideaux ou vos volets fermés pour l’empêcher de voir dehors. Vous pouvez aussi allumer la radio ou la télévision pour étouffer les bruits extérieurs afin que votre animal soit moins tenté d’aboyer. Cette page a été consultée 533 931 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
HISTOIRESDE BESTIOLES. Page mise à jour le 23/07/2014. (52 histoires) CHAT - Cinéma. Un type emmène son chat au cinéma voir un film un peu triste. Le chat pleurniche comme c'est pas possible. A la fin du spectacle, un spectateur étonné aborde le propriétaire du matou : - Ça alors, c'est la première fois que je vois un chat qui pleure
Le chien traditionnellement présenté comme le meilleur ami de l'homme jouit d'un statut particulier en littérature en raison de la place qu'il occupe aussi dans la société. Que représente-t-il au fond ? Est-il la simple incarnation de la fidélité ? de la soumission à l'homme ? de l'endurance ? Si l'on se fie aux convictions des auteurs, la race canine reflète souvent des vertus que l'homme est incapable d'incarner pleinement IL POSSÈDE LA BEAUTÉ SANS LA VANITÉ, LA FORCE SANS L’INSOLENCE, LE COURAGE SANS LA FÉROCITÉ ET TOUTES LES VERTUS DE L’HOMME SANS SES VICES. » Lord BYRON Il apparaît souvent comme le moyen de questionner le comportement humain, de s'interroger sur la société. Lisons les fables qui le mettent en scène, les récits autobiographiques ou de fiction qui lui accordent une attention particulière, à l'instar de Dialogue de bêtes de Colette. Tantôt on le voit aux côtés de son maître, tantôt on observe son évolution au contact d'autres animaux, comme le chat, le loup... Sa dimension allégorique apparaît évidente et offre plusieurs interprétations. Lisons quelques textes qui lui sont dédiés. FABLES D’ESOPE LE LOUP ET LE CHIEN Un loup voyant un très gros chien attaché par un collier lui demanda Qui t’a lié et nourri de la sorte ? » - Un chasseur, répondit le chien. - Ah ! Dieu garde de cela le loup qui m’est cher ! Autant la faim qu’un collier pesant ! » Cette fable montre que dans le malheur on n’a même pas les plaisirs du ventre. DE DEUX CHIENS Un Chien était tellement accoutumé à mordre tous ceux qu'il rencontrait, que son Maître crut être obligé de lui attacher au col une sonnette, afin que tout le monde s'en donnât de garde. Le Chien, tout fier de ce nouvel ornement, s'imagina que c'était une récompense de son courage et de sa vertu, et se mit à regarder tous les autres Chiens avec mépris. Il y en avait un parmi eux, que son âge et ses services rendaient respectable. " Mon ami, lui dit-il, tu ne prends pas garde que cette sonnette est plutôt une marque de la méchanceté de tes mœurs, que la récompense de ta vertu. " Du Chien qui ne vint pas en aide à l'Âne contre le Loup parce que l'Âne ne lui avait pas donné de pain Un Dogue assez fort pour vaincre non seulement des Loups mais encore des Ours avait fait une longue route avec un Âne qui portait un sac plein de pain. Chemin faisant, l'appétit vint. L'Âne, trouvant un pré, remplit abondamment son ventre d'herbes verdoyantes. Le Chien de son côté priait l'Âne de lui donner un peu de pain pour ne pas mourir de faim. Mais l'autre, bien loin de lui donner du pain, le tournait en dérision et lui conseillait de brouter l'herbe avec lui. Là-dessus, l'Âne voyant un Loup approcher, demanda au Chien de venir à son aide. Il répondit " Tu m'as conseillé de paître pour apaiser ma faim, moi à mon tour je te conseille de te défendre contre le Loup avec les fers de tes sabots. " En disant ces mots, il partit, abandonnant en plein combat son ingrat compagnon condamné à servir bientôt de pâture à son ravisseur. Cette fable montre que celui qui ne fournit pas son aide à ceux qui la réclament est d'habitude abandonné à son tour en cas de nécessité. Du Père de famille reprochant à son Chien d'avoir laissé prendre ses Poules Un Père de famille ayant oublié de fermer l'abri dans lequel ses Poules passaient la nuit, au lever du jour trouva que le Renard les avait toutes tuées et emportées. Indigné contre son Chien comme s'il avait mal gardé son bien, il l'accablait de coups. Le Chien lui dit " Si toi, à qui tes Poules donnaient des œufs et des poussins, tu as été négligent à fermer ta porte, quoi d'étonnant à ce que moi, qui n'en tire aucun profit, enseveli dans un profond sommeil, je n'aie pas entendu venir le Renard ". Cette fable veut dire qu'il ne faut attendre des Serviteurs de la maison aucune diligence, si le Maître lui-même est négligent. DE L'ANE ET DU PETIT CHIEN Un homme qui avait un chien de Malte et un âne jouait constamment avec le chien. Allait-il dîner dehors, il lui rapportait quelque friandise, et, quand le chien s’approchait la queue frétillante, il la lui jetait. Jaloux, l’âne accourut vers le maître, et se mettant à gambader, il l’atteignit d’un coup de pied. Le maître en colère le fit reconduire à coups de bâton et attacher au râtelier. Cette fable montre que tous ne sont pas faits pour les mêmes choses. trad. E. Chambry LE CHIEN ENDORMI ET LE LOUP Un chien dormait devant une ferme. Un loup fondit sur lui, et il allait faire de lui son repas, quand le chien le pria de ne pas l’immoler tout de suite À présent, dit-il, je suis mince et maigre ; mais attends quelque temps mes maîtres vont célébrer des noces ; moi aussi j’y prendrai de bonnes lippées, j’engraisserai et je serai pour toi un manger plus agréable. » Le loup le crut et s’en alla. À quelque temps de là il revint, et trouva le chien endormi dans une pièce haute de la maison ; il s’arrêta en bas et l’appela, lui rappelant leurs conventions. Alors le chien Ô loup, dit-il, si à partir d’aujourd’hui tu me vois dormir devant la ferme, n’attends plus de noces » Cette fable montre que les hommes sensés, quand ils se sont tirés d’un danger, s’en gardent toute leur vie. LES CHIENS RÉCONCILIÉS AVEC LES LOUPS Les loups dirent aux chiens Pourquoi, étant de tout point pareils à nous, ne vous entendez-vous pas avec nous, comme des frères ? Car nous ne différons en rien, sauf de pensée. Nous, nous vivons dans la liberté ; vous, soumis et asservis aux hommes, vous endurez d’eux les coups, vous portez des colliers et vous gardez les troupeaux ; et quand vos maîtres mangent, ils ne vous jettent que les os. Mais croyez-nous ; livrez-nous tous les troupeaux et nous les mettrons en commun pour nous en rassasier. » Les chiens prêtèrent l’oreille à ces propositions ; et les loups, pénétrant à l’intérieur de l’étable, égorgèrent d’abord les chiens. Tel est le salaire que reçoivent ceux qui trahissent leur patrie. LE CHIEN QUI POURSUIT UN LION ET LE RENARD Un chien de chasse, ayant aperçu un lion, s’était mis à sa poursuite. Mais le lion se retourna et se mit à rugir. Alors le chien eut peur et rebroussa chemin. Un renard le vit et lui dit Pauvre sire, tu poursuivais le lion, et tu n’as même pas pu supporter son rugissement. » On pourrait conter cette fable à propos des présomptueux qui se mêlent de dénigrer des gens plus puissants qu’eux, et qui se rejettent brusquement en arrière, quand ceux-ci leur font tête. LES CHIENS AFFAMÉS Des chiens affamés virent des peaux qui trempaient dans une rivière. Ne pouvant les atteindre, ils convinrent entre eux de boire toute l’eau, pour arriver ensuite aux peaux. Mais il advint qu’à force de boire ils crevèrent avant d’atteindre les peaux. Ainsi certains hommes se soumettent, dans l’espérance d’un profit, à des travaux dangereux, et se perdent avant d’atteindre l’objet de leurs désirs. LE CHIEN DE COMBAT ET LES CHIENS Un chien, nourri dans une maison, était dressé à combattre les bêtes fauves. Un jour qu’il en vit beaucoup rangées en ligne, il brisa le collier de son cou et s’enfuit par les rues. D’autres chiens l’ayant vu, puissant comme un taureau, lui dirent Pourquoi te sauves-tu ? — Je sais bien, répondit-il, que je vis dans l’abondance et que j’ai toutes les satisfactions de l’estomac, mais je suis toujours près de la mort, en combattant les ours et les lions. » Alors les chiens se dirent entre eux Nous avons une belle vie, quoique pauvre, nous qui ne combattons ni les lions, ni les ours. » Il ne faut pas, pour la bonne chère et la vaine gloire, attirer sur soi le danger, mais l’éviter au contraire. LE CHIEN INVITÉ ou L’HOMME ET LE CHIEN Un homme préparait un dîner pour traiter un de ses amis et familiers. Son chien invita un autre chien. Ami, lui dit-il, viens céans dîner avec moi. » L’invité arriva plein de joie, et s’arrêta à regarder le grand dîner, murmurant dans son cœur Oh ! quelle aubaine inattendue pour moi ! Je vais bâfrer et m’en donner tout mon soûl, de manière à n’avoir pas faim de tout demain. » Tandis qu’il parlait ainsi à part lui, tout en remuant la queue, comme un ami qui a confiance en son ami, le cuisinier le voyant tourner la queue de-ci, de-là, le prit par les pattes et le lança soudain par la fenêtre. Et le chien s’en retourna en poussant de grands cris. Il trouva sur sa route d’autres chiens ; l’un d’eux lui demanda Comment as-tu dîné, l’ami ? » Il lui répondit À force de boire je me suis enivré outre mesure, et je ne sais même pas par où je suis sorti. » Cette fable montre qu’il ne faut pas se fier à ceux qui font les généreux avec le bien d’autrui. LE CHIEN ENDORMI ET LE LOUP Un chien dormait devant une ferme. Un loup fondit sur lui, et il allait faire de lui son repas, quand le chien le pria de ne pas l’immoler tout de suite À présent, dit-il, je suis mince et maigre ; mais attends quelque temps mes maîtres vont célébrer des noces ; moi aussi j’y prendrai de bonnes lippées, j’engraisserai et je serai pour toi un manger plus agréable. » Le loup le crut et s’en alla. À quelque temps de là il revint, et trouva le chien endormi dans une pièce haute de la maison ; il s’arrêta en bas et l’appela, lui rappelant leurs conventions. Alors le chien Ô loup, dit-il, si à partir d’aujourd’hui tu me vois dormir devant la ferme, n’attends plus de noces » Cette fable montre que les hommes sensés, quand ils se sont tirés d’un danger, s’en gardent toute leur vie. DU CHIEN ET DE SON IMAGE Un Chien traversant une rivière sur une planche, tenait dans sa gueule un morceau de chair, que la lumière du Soleil fit paraître plus gros dans l’eau, comme c’est l’ordinaire. Son avidité le poussa à vouloir prendre ce qu’il voyait, et il lâcha ce qu’il portait, pour courir après cette ombre. C’est ainsi que sa gourmandise fut trompée, et il apprit à ses dépens qu’il vaut mieux conserver ce que l’on possède, que de courir après ce qu’on n’a pas. l LA FONTAINE Le Chien lâchant sa proie pour l’ombre Chacun se trompe ici-bas On voit courir après l’ombre Tant de fous qu’on n’en sait pas La plupart du temps le nombre. Au Chien dont parle Ésope il faut les renvoyer. Ce Chien, voyant sa proie en l’eau représentée, La quitta pour l’image, et pensa se noyer. La rivière devint tout d’un coup agitée ; À toute peine il regagna les bords, Et n’eut ni l’ombre ni le corps. LE LOUP ET LE CHIEN Un loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire loup l'eût fait volontiers; Mais il fallait livrer bataille, Et le mâtin était de taille A se défendre hardiment. Le loup donc, l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. Il ne tiendra qu'à vous, beau sire, D'être aussi gras que moi, lui repartit le chien. Quittez les bois, vous ferez bien Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères,et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi ? rien d'assuré; point de franche lippée ; Tout à la pointe de l'épée. Suivez moi, vous aurez un bien meilleur destin.» Le loup reprit Que me faudra-t-il faire ? - Presque rien, dit le chien donner la chasse aux gens Portants bâtons et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son maître complaire Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse.» Le loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé. "Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? -Peu de chose. Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup vous ne courez donc pas Où vous voulez? - Pas toujours; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor." Cela dit, maître loup s'enfuit, et court encor. l FABLES DE FLORIAN 18ème siècle La brebis et le chien La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunée. Ah ! disait la brebis, je pleure et je frémis Quand je songe aux malheurs de notre destinée. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidèle, Tu reçois, pour prix de ton zèle, Des coups et souvent le trépas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille Assassiné par ces méchants. Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, Voilà notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misère ? Va, ma soeur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. Le Chien et le Chat Un chien, vendu par son maître, Brisa sa chaîne, et revint Au logis qui le vit naître. Jugez de ce qu'il devint Lorsque, pour prix de son zèle, Il fut, de cette maison, Reconduit par le bâton Vers sa demeure nouvelle. Un vieux chat, son compagnon, Voyant sa surprise extrême, En passant lui dit ce mot - Tu croyais donc, pauvre sot, Que c'est pour nous qu'on nous aime ! L'Ecureuil, le Chien et le Renard Un gentil écureuil était le camarade, Le tendre ami d'un beau danois. Un jour qu'ils voyageaient comme Oreste et Pylade, La nuit les surprit dans un bois. En ce lieu point d'auberge ; ils eurent de la peine À trouver où se bien coucher. Enfin le chien se mit dans le creux d'un vieux chêne, Et l' écureuil plus haut grimpa pour se nicher. Vers minuit, c'est l'heure des crimes, Longtemps après que nos amis En se disant bonsoir se furent endormis, Voici qu'un vieux renard affamé de victimes Arrive au pied de l' arbre, et, levant le museau, Voit l' écureuil sur un rameau. Il le mange des yeux, humecte de sa langue Ses lèvres qui, de sang, brûlent de s'abreuver ; Mais jusqu' à l' écureuil il ne peut arriver Il faut donc par une harangue L'engager à descendre ; et voici son discours Ami, pardonnez, je vous prie, Si, de votre sommeil, j'ose troubler le cours, Mais le pieux transport dont mon âme est remplie Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain. Votre mère était sœur de feu mon digne père. Cet honnête homme, hélas ! à son heure dernière, M'a tant recommandé de chercher son neveu Pour lui donner moitié du peu Qu' il m'a laissé de bien ! Venez donc, mon cher frère, Venez, par un embrassement, Combler le doux plaisir que mon âme ressent. Si je pouvois monter jusqu'aux lieux où vous êtes, Oh ! J'y serais déjà, soyez-en bien certain. Les écureuils ne sont pas bêtes, Et le mien était fort malin ; Il reconnaît le patelin, Et répond d'un ton doux je meurs d' impatience De vous embrasser, mon cousin ; Je descends mais, pour mieux lier la connaissance, Je veux vous présenter mon plus fidèle ami, Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance... Il dort dans ce trou-là frappez un peu ; je pense Que vous serez charmé de le connaître aussi. Aussitôt maître renard frappe, Croyant en manger deux. Mais le fidèle chien S'élance de l' arbre, le happe, Et vous l'étrangle bel et bien. Ceci prouve deux points d'abord, qu' il est utile Dans la douce amitié de placer son bonheur, Puis, qu'avec de l' esprit il est souvent facile, Au piège qu'il nous tend, de surprendre un trompeur. LE CHIEN COUPABLE "Mon frère, sais-tu la nouvelle ? Mouflar, le bon Mouflar, de nos chiens, le modèle, Si redouté des loups, si soumis au berger, Mouflar vient, dit-on, de manger Le petit agneau noir, puis la brebis sa mère, Et puis sur le berger s'est jeté furieux. - Serait-il vrai ? - Très vrai, mon frère. - À qui donc se fier, grands dieux !" C'est ainsi que parlaient deux moutons dans la plaine. Et la nouvelle était certaine. Mouflar, sur le fait même, pris, N' attendait plus que le supplice ; Et le fermier voulait qu'une prompte justice Effrayât les chiens du pays. La procédure en un jour est finie. Mille témoins pour un, déposent l'attentat. Récolés, confrontés, aucun d'eux ne varie Mouflar est convaincu du triple assassinat. Mouflar recevra donc deux balles dans la tête Sur le lieu même du délit. À son supplice qui s'apprête, Toute la ferme se rendit. Les agneaux de Mouflar demandèrent la grâce. Ele fut refusée. On leur fit prendre place. Les chiens se rangèrent près d'eux, Tristes, humiliés, mornes, l'oreille basse, Plaignant, sans l'excuser, leur frère malheureux. Tout le monde attendait dans un profond silence. Mouflar paraît bientôt, conduit par deux pasteurs Il arrive ; et, levant au ciel ses yeux en pleurs, Il harangue ainsi l' assistance "ô vous, qu'en ce moment je n'ose et je ne puis Nommer comme autrefois, mes frères, mes amis, Témoins de mon heure dernière, Voyez où peut conduire un coupable désir ! De la vertu, quinze ans j'ai suivi la carrière. Un faux pas m'en a fait sortir. Apprenez mes forfaits. Au lever de l'aurore, Seul, auprès du grand bois, je gardais le troupeau. Un loup vient, emporte un agneau, Et tout en fuyant le dévore. Je cours, j'atteins le loup, qui, laissant son festin, Vient m' attaquer je le terrasse, Et je l'étrangle sur la place. C'était bien jusque là mais, pressé par la faim, De l'agneau dévoré, je regarde le reste, J'hésite, je balance... à la fin, cependant, J'y porte une coupable dent Voilà de mes malheurs l'origine funeste. La brebis vient dans cet instant, Elle jette des cris de mère.... La tête m'a tourné, j'ai craint que la brebis Ne m'accusât d'avoir assassiné son fils. Et, pour la forcer à se taire, Je l'égorge dans ma colère. Le berger accourait armé de son bâton. N'espérant plus aucun pardon, Je me jette sur lui mais bientôt on m' enchaîne, Et me voici prêt à subir De mes crimes, la juste peine. Apprenez tous du moins, en me voyant mourir, Que la plus légère injustice, Aux forfaits les plus grands peut conduire d'abord ; Et que, dans le chemin du vice, On est au fond du précipice, Dès qu'on met un pied sur le bord." Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon 1707-1788 est l'auteur d’une Histoire naturelle, générale et particulière, publiée en 36 volumes entre 1749 et 1788. Ses contributions à l'évolutionnisme sont contenues, entre autres, dans " histoire naturelle, générale et particulière avec la description du cabinet du Roi, Tome Quatorzième " et, en particulier dans les causes de la dégénération. Vous pouvez visionner les planches coloriées de Buffon sur les animaux quadrupèdes du service de documentation de l'Université de Strasbourg. LE CHIEN VU PAR BUFFON [...] Le chien, indépendamment de la beauté de sa forme, de la vivacité, de la force, de la légèreté, a par excellence toutes les qualités intérieures qui peuvent attirer les regards de l'homme. Un naturel ardent, colère, même féroce et sanguinaire, rend le chien sauvage redoutable à tous les animaux, et cède dans le chien domestique aux sentiments les plus doux, au plaisir de s'attacher et au désir de plaire ; il vient en rampant mettre aux pieds de son maître son courage, sa force, ses talents ; il attend ses ordres pour en faire usage ; il le consulte, il l'interroge, il le supplie ; un coup d'œil suffit, il entend les signes de sa volonté ; sans avoir, comme l'homme, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur du sentiment ; il a de plus que lui la fidélité, la constance dans ses affections ; nulle ambition, nul intérêt, nul désir de vengeance, nulle crainte que celle de déplaire ; il est tout zèle, tout ardeur, et tout obéissance ; plus sensible au souvenir des bienfaits qu'à celui des outrages, il ne se rebute pas des mauvais traitements, il les subit, les oublie, ou ne s'en souvient que pour s'attacher davantage ; loin de s'irriter ou de fuir, il s'expose de lui-même à de nouvelles épreuves ; il lèche cette main, instrument de douleur qui vient de le frapper, il ne lui oppose que la plainte, et la désarme enfin par la patience et la soumission. Plus docile que l'homme, plus souple qu'aucun des animaux, non-seulement le chien s'instruit en peu de temps, mais même il se conforme aux mouvements, aux manières, à toutes les habitudes de ceux qui lui commandent ; il prend le ton de la maison qu'il habite ; comme les autres domestiques, il est dédaigneux chez les grands, et rustre à la campagne toujours empressé pour son maître et prévenant pour ses seuls amis, il ne fait aucune attention aux gens indifférents, et se déclare contre ceux qui par état ne sont faits que pour importuner ; il les connait aux vêtements, à la voix, à leurs gestes, et les empêche d'approcher. [...] On sentira de quelle importance cette espèce est dans l'ordre de la nature. En supposant un instant qu'elle n'eût jamais existé, comment l'homme aurait-il pu, sans le secours du chien, conquérir, dompter, réduire en esclavage les autres animaux ? comment pourrait-il encore aujourd'hui découvrir, chasser, détruire les bêtes sauvages les plus nuisibles ? Pour se mettre en sûreté, et pour se rendre maître de l'univers vivant, il a fallu commencer par se faire un parti parmi les animaux, se concilier avec douceur et par caresses ceux qui se sont trouvés capables de s'attacher et d'obéir, afin de les opposer aux autres. Le premier art de l'homme a donc été l'éducation du chien, et le fruit de cet art la conquête et la possession paisible de la terre. [...] " VICTOR HUGO 19ème siècle La mort d'un chien Un groupe tout à l’heure était là sur la grève, Regardant quelque chose à terre. – Un chien qui crève ! M’ont crié des enfants ; voilà tout ce que c’est. – Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait. L’océan lui jetait l’écume de ses lames. – Voilà trois jours qu’il est ainsi, disaient des femmes, On a beau lui parler, il n’ouvre pas les yeux. – Son maître est un marin absent, disait un vieux. Un pilote, passant la tête à sa fenêtre, A repris – Ce chien meurt de ne plus voir son maître. Justement le bateau vient d’entrer dans le port ; Le maître va venir, mais le chien sera mort. – Je me suis arrêté près de la triste bête, Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête, Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé. Comme le soir tombait, le maître est arrivé, Vieux lui-même ; et, hâtant son pas que l’âge casse, A murmuré le nom de son chien à voix basse. Alors, rouvrant ses yeux pleins d’ombre, exténué, Le chien a regardé son maître, a remué Une dernière fois sa pauvre vieille queue, Puis est mort. C’était l’heure où, sous la voûte bleue, Comme un flambeau qui sort d’un gouffre, Vénus luit ; Et j’ai dit D’où vient l’astre ? où va le chien ? ô nuit ! Victor Hugo 1802-1885, Recueil Les quatre vents de l'esprit » Charles BAUDELAIRE 19ème siècle LES BONS CHIENS Petits poèmes en prose … Arrière la muse académique ! Je n'ai que faire de cette vieille bégueule. J'invoque la muse familière, la citadine, la vivante, pour qu'elle m'aide à chanter les bons chiens, les pauvres chiens, les chiens crottés, ceux-là que chacun écarte, comme pestiférés et pouilleux, excepté le pauvre dont ils sont les associés, et le poète qui les regarde d'un œil fraternel. Fi du chien bellâtre, de ce fat quadrupède, danois, king-charles, carlin ou gredin, si enchanté de lui-même qu'il s'élance indiscrètement dans les jambes ou sur les genoux du visiteur, comme s'il était sûr de plaire, turbulent comme un enfant, sot comme une lorette, quelquefois hargneux et insolent comme un domestique ! Fi surtout de ces serpents à quatre pattes, frissonnants et désœuvrés, qu'on nomme levrettes, et qui ne logent même pas dans leur museau pointu assez de flair pour suivre la piste d'un ami, ni dans leur tête aplatie assez d'intelligence pour jouer au domino ! A la niche, tous ces fatigants parasites ! Qu'ils retournent à leur niche soyeuse et capitonnée. Je chante le chien crotté, le chien pauvre, le chien sans domicile, le chien flâneur, le chien saltimbanque, le chien dont l'instinct, comme celui du pauvre, du bohémien et de l'histrion, est merveilleusement aiguillonné par la nécessité, cette si bonne mère, cette vraie patronne des intelligences ! Je chante les chiens calamiteux, soit ceux qui errent solitaires, dans les ravines sinueuses des immenses villes, soit ceux qui ont dit à l'homme abandonné, avec des yeux clignotants et spirituels Prends-moi avec toi, et de nos deux misères nous ferons peut-être une espèce de bonheur !» … Charles Baudelaire 1821-1867, Petits poèmes en prose 1864, extrait du poème Les Bons Chiens extrait — Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou, approchez et venez respirer un excellent parfum acheté chez le meilleur parfumeur de la ville. » Et le chien, en frétillant de la queue, ce qui est, je crois, chez ces pauvres êtres, le signe correspondant du rire et du sourire, s’approche et pose curieusement son nez humide sur le flacon débouché ; puis, reculant soudainement avec effroi, il aboie contre moi en manière de reproche. — Ah ! misérable chien, si je vous avais offert un paquet d’excréments, vous l’auriez flairé avec délices et peut-être dévoré. Ainsi, vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, à qui il ne faut jamais présenter des parfums délicats qui l’exaspèrent, mais des ordures soigneusement choisies.» Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869 NOUVELLE DE GUY DE MAUPASSANT Guy de Maupassant Histoire d'un chien. Texte publié dans Le Gaulois du 2 juin 1881. HISTOIRE D'UN CHIEN Toute la presse a répondu dernièrement à l'appel de la Société protectrice des animaux, qui veut fonder un asile pour les bêtes. Ce serait là une espèce d'hospice, et un refuge où les pauvres chiens sans maître trouveraient la nourriture et l'abri, au lieu du noeud coulant que leur réserve l'administration. Les journaux, à ce propos, ont rappelé la fidélité des bêtes, leur intelligence, leur dévouement. Ils ont cité des traits de sagacité étonnante. Je veux à mon tour raconter l'histoire d'un chien perdu, mais d'un chien du commun, laid, d'allure vulgaire. Cette histoire, toute simple, est vraie de tout point. Dans la banlieue de Paris, sur les bords de la Seine, vit une famille de bourgeois riches. Ils ont un hôtel élégant, grand jardin, chevaux et voitures, et de nombreux domestiques. Le cocher s'appelle François. C'est un gars de la campagne, à moitié dégourdi seulement, un peu lourdaud, épais, obtus, et bon garçon. Comme il rentrait un soir chez ses maîtres, un chien se mit à le suivre. Il n'y prit point garde d'abord ; mais l'obstination de la bête à marcher sur ses talons le fit bientôt se retourner. Il regarda s'il connaissait ce chien mais non, il ne l'avait jamais vu. C'était une chienne d'une maigreur affreuse, avec de grandes mamelles pendantes. Elle trottinait derrière l'homme d'un air lamentable et affamé, la queue serrée entre les pattes, les oreilles collées contre la tête ; et, quand il s'arrêtait, elle s'arrêtait, repartant quand il repartait. Il voulut chasser ce squelette de bête ; et cria "Va-t'en, veux-tu te sauver, houe ! houe !" Elle s'éloigna de deux ou trois pas, et se planta sur son derrière, attendant ; puis, dès que le cocher se remit en marche, elle repartit derrière lui. Il fit semblant de ramasser des pierres. L'animal s'enfuit un peu plus loin, avec un grand ballottement de ses mamelles flasques ; mais il revint aussitôt que l'homme eut le dos tourné. Alors le cocher François l'appela. La chienne s'approcha timidement, l'échine pliée comme un cercle et toutes les côtes soulevant la peau. Il caressa ces os saillants, et, pris de pitié pour cette misère de bête "Allons, viens !" dit-il. Aussitôt elle remua la queue, se sentant accueillie, adoptée, et au lieu de rester dans les mollets du maître qu'elle avait choisi, elle commença à courir devant lui. Il l'installa sur la paille de l'écurie, puis courut à la cuisine chercher du pain. Quand elle eut mangé tout son soûl, elle s'endormit, couchée en rond. Le lendemain, les maîtres, avertis par le cocher, permirent qu'il gardât l'animal. Cependant la présence de cette bête dans la maison devint bientôt une cause d'ennuis incessants. Elle était assurément la plus dévergondée des chiennes ; et, d'un bout à l'autre de l'année, les prétendants à quatre pattes firent le siège de sa demeure. Ils rôdaient sur la route, devant la porte, se faufilaient par toutes les issues de la haie vive qui clôturait le jardin, dévastaient les plates-bandes, arrachant les fleurs, faisant des trous dans les corbeilles, exaspéraient le jardinier. Jour et nuit c'était un concert de hurlements et des batailles sans fin. Les maîtres trouvaient jusque dans l'escalier, tantôt de petits roquets à queue empanachée, des chiens jaunes, rôdeurs de bornes, vivant d'ordures, tantôt des terre-neuve énormes à poils frisés, des caniches moustachus, tous les échantillons de la race aboyante. La chienne, que François avait, sans malice, appelée "Cocote" et elle méritait son nom, recevait tous ces hommages ; et elle produisait, avec une fécondité vraiment phénoménale, des multitudes de petits chiens de toutes les espèces connues. Tous les quatre mois, le cocher allait à la rivière noyer une demi-douzaine d'êtres grouillants, qui piaulaient déjà et ressemblaient à des crapauds. Cocote était maintenant devenue énorme. Autant elle avait été maigre, autant elle était obèse, avec un ventre gonflé sous lequel traînaient toujours ses longues mamelles ballottantes. Elle avait engraissé tout d'un coup, en quelques jours ; et elle marchait avec peine, les pattes écartées à la façon des gens trop gros, la gueule ouverte pour souffler, et exténuée aussitôt qu'elle s'était promenée dix minutes. Le cocher François disait d'elle "C'est une bonne bête pour sûr, mais qu'est, ma foi, bien déréglée." Le jardinier se plaignait tous les jours. La cuisinière en fit autant. Elle trouvait des chiens sous son fourneau, sous les chaises, dans la soupente au charbon ; et ils volaient tout ce qui traînait. Le maître ordonna à François de se débarrasser de Cocote. Le domestique désespéré pleura, mais il dut obéir. Il offrit la chienne à tout le monde. Personne n'en voulut. Il essaya de la perdre ; elle revint. Un voyageur de commerce la mit dans le coffre de sa voiture pour la lâcher dans une ville éloignée. La chienne retrouva sa route, et, malgré sa bedaine tombante, sans manger sans doute, en un jour, elle fut de retour ; et elle rentra tranquillement se coucher dans son écurie. Cette fois, le maître se fâcha et, ayant appelé François, lui dit avec colère "Si vous ne me flanquez pas cette bête à l'eau avant demain, je vous fiche à la porte, entendez-vous !" L'homme fut atterré, il adorait Cocote. Il remonta dans sa chambre, s'assit sur son lit, puis fit sa malle pour partir. Mais il réfléchit qu'une place nouvelle serait impossible à trouver, car personne ne voudrait de lui tant qu'il traînerait sur ses talons cette chienne, toujours suivie d'un régiment de chiens. Donc il fallait s'en défaire. Il ne pouvait la placer ; il ne pouvait la perdre ; la rivière était le seul moyen. Alors il pensa à donner vingt sous à quelqu'un pour accomplir l'exécution. Mais, à cette pensée, un chagrin aigu lui vint ; il réfléchit qu'un autre peut-être la ferait souffrir, la battrait en route, lui rendrait durs les derniers moments, lui laisserait comprendre qu'on voulait la tuer, car elle comprenait tout, cette bête ! Et il se décida à faire la chose lui-même. Il ne dormit pas. Dès l'aube, il fut debout, et, s'emparant d'une forte corde, il alla chercher Cocote. Elle se leva lentement, se secoua, étira ses membres et vint fêter son maître. Alors il s'assit et, la prenant sur ses genoux, la caressa longtemps, l'embrassa sur le museau ; puis, se levant, il dit "Viens." Et elle remua la queue, comprenant qu'on allait sortir. Ils gagnèrent la berge, et il choisit une place où l'eau semblait profonde. Alors il noua un bout de la corde au cou de la bête, et, ramassant une grosse pierre, l'attacha à l'autre bout. Après quoi, il saisit la chienne en ses bras et la baisa furieusement, comme une personne qu'on va quitter. Il la tenait serrée sur sa poitrine, la berçait ; et elle se laissait faire, en grognant de satisfaction. Dix fois, il la voulut jeter ; chaque fois, la force lui manqua. Mais tout à coup il se décida et, de toute sa force, il la lança le plus loin possible. Elle flotta une seconde, se débattant, essayant de nager comme lorsqu'on la baignait mais la pierre l'entraînait au fond ; elle eut un regard d'angoisse ; et sa tête disparut la première, pendant que ses pattes de derrière, sortant de l'eau, s'agitaient encore. Puis quelques bulles d'air apparurent à la surface. François croyait voir sa chienne se tordant dans la vase du fleuve. Il faillit devenir idiot, et pendant un mois il fut malade, hanté par le souvenir de Cocote qu'il entendait aboyer sans cesse. Il l'avait noyée vers la fin d'avril. Il ne reprit sa tranquillité que longtemps après. Enfin il n'y pensait plus guère, quand, vers le milieu de juin, ses maîtres partirent et l'emmenèrent aux environs de Rouen où ils allaient passer l'été. Un matin, comme il faisait très chaud, François sortit pour se baigner dans la Seine. Au moment d'entrer dans l'eau, une odeur nauséabonde le fit regarder autour de lui, et il aperçut dans les roseaux une charogne, un corps de chien en putréfaction. Il s'approcha, surpris par la couleur du poil. Une corde pourrie serrait encore son cou. C'était sa chienne, Cocote, portée par le courant à soixante lieues de Paris. Il restait debout avec de l'eau jusqu'aux genoux, effaré, bouleverse comme devant un miracle, en face d'une apparition vengeresse. Il se rhabilla tout de suite et, pris d'une peur folle, se mit à marcher au hasard devant lui, la tête perdue. Il erra tout le jour ainsi et, le soir venu, demanda sa route, qu'il ne retrouvait pas. Jamais depuis il n'a osé toucher un chien. Cette histoire n'a qu'un mérite elle est vraie, entièrement vraie. Sans la rencontre étrange du chien mort, au bout de six semaines et à soixante lieues plus loin, je ne l'eusse point remarquée, sans doute ; car combien en voit-on, tous les jours, de ces pauvres bêtes sans abri ! Si le projet de la Société protectrice des animaux réussit, nous rencontrerons peut-être moins de ces cadavres à quatre pattes échoués sur les berges du fleuve. 2 juin 1881 JULES RENARD, Histoires naturelles 1896 Observateur du monde, Renard cherche à restituer en peu de mots la nature dans sa diversité et la manifestation des règnes humain, animal et végétal. Les animaux occupent ainsi une place prépondérante, ils sont dépeints en étroite relation avec les hommes et les végétaux. L'auteur s'intéresse à toutes sortes d'animaux la souris, la baleine, la pintade, l'escargot, le paon, le brochet, la puce... Lisons deux textes qui mettent en scène des chiens. Nous noterons l'ambivalence de Jules Renard d'une part, il donne l'impression de s'éloigner de rêves poétiques de fraternisation avec les animaux considérés par certains comme des égaux ; d'autre part, il est capable de s'enflammer contre la vox populi qui déclare que "la mort d'un chien n'est rien". Dans "Dédéche est mort", il raconte par exemple la mort du petit griffon de sa fille Marie, euthanasié par nécessité. A propos des animaux, J. Renard souhaitait un renversement de perspective "Histoire naturelles - Buffon décrit les animaux pour faire plaisir aux hommes. Moi, je voudrais être agréable aux animaux mêmes. Je voudrais, s'ils pouvaient lire mes petites Histoires naturelles, que cela les fît sourire." Journal, 18 septembre 1895 LES CHIENS Les deux chiens qui s'étaient pris, là-bas, de l'autre côté du canal, et que nous ne pouvions pas ne pas voir, Gloriette et moi, de notre banc, nous donnaient le spectacle d'un grotesque et douloureux collage dont la rupture s'éternise, quand arriva près d'eux Coursol. Il ramenait ses moutons par le canal et portait sur l'épaule une bûche de bois qu'il avait ramassée en chemin pour se chauffer l'hiver. Dès qu'il s'aperçut que l'un des deux chiens était à lui, il le saisit par le collier et laissa d'abord tomber sa bûche, sans hâte, sur l'autre chien. Comme les deux bêtes ne se séparaient pas, Coursol, au milieu de ses moutons arrêtés, dut frapper plus fort. Le chien hurla sans pouvoir rompre. On entendit alors les coups de bûche résonner sur l'échine. - Pauvres bêtes ! dit Gloriette pâle. - Voilà, dis-je, comme on les traite au pays, et c'est étonnant que Coursol ne les jette pas au canal. L'eau agirait plus vite. - Quelle brute ! dit Gloriette. - Mais non ! C'est Coursol, un brave homme paisible. Gloriette se retenait de crier. J'étais écoeuré comme elle, mais j'avais l'habitude. - Ordonne-lui de cesser ! dit Gloriette. - Il est loin, il m'entendrait mal. - Lève-toi ! fais-lui des signes ! - S'il me comprenait, il répondrait sans colère “ Est-ce qu'on peut laisser des chiens dans cet état ? ” Gloriette regardait, toute blanche, lèvres ouvertes, et Coursol tapait toujours sur le chien courbaturé. - Ça devient atroce ! Veux-tu que je m'en aille ? dit Gloriette prise de pudeur. Tu pourras mieux te révolter contre ce misérable ! Je l'allais répondre je ne sais quoi, quelque chose de ce genre “ Ce n'est pas sur notre commune ! ”, lorsqu'un dernier coup de bûche, qui pouvait les assommer, désunit les deux bêtes. Coursol, ayant agi comme il devait, poussa ses moutons vers le village. Les chiens, libres, restèrent quelques instants l'un près de l'autre. Ils tournaient, penauds, sur eux-mêmes, encore liés par le souvenir. DEDECHE EST MORT C'était le petit griffon de mademoiselle et nous l'aimions tous. Il connaissait l'art de se pelotonner n'importe où, et, même sur une table, il semblait dormir au creux d'un nid. Il avait compris que la caresse de sa langue nous devenait désagréable et il ne nous caressait plus qu'avec sa patte, sur la joue, finement. Il suffisait de se protéger l'œil. Il riait. On crut longtemps que c'était une façon d'éternuer, mais c'était bien un rire. Quoiqu'il n'eût pas de profonds chagrins, il savait pleurer, c'est-à-dire grogner de la gorge, avec une goutte d'eau pure au coin des yeux. Il lui arrivait de se perdre et de revenir à la maison tout seul, si intelligemment, qu'à nos cris de joie nous tâchions d'ajouter quelques marques d'estime. Sans doute, il ne parlait pas, malgré nos efforts. En vain, mademoiselle lui disait “ Si tu parlais donc un tout petit peu ! ” Il la regardait, frémissant, étonné comme elle. De la queue, il faisait bien les gestes, il ouvrait les mâchoires, mais sans aboyer. Il devinait que mademoiselle espérait mieux qu'un aboiement, et la parole était au coeur, près de monter à la langue et aux lèvres. Il aurait fini par la donner, il n'avait pas encore l'âge ! Un soir sans lune, à la campagne, comme Dédéche se cherchait des amis au bord de la route, un gros chien, qu'on ne reconnut pas, sûrement de braconnier, happa cette fragile boule de soie, la secoua, la serra, la rejeta et s'enfuit. Ah ! si mademoiselle avait pu saisir ce chien féroce, le mordre à la gorge, le rouler et l'étouffer dans la poussière ! Dédéche guérit de la blessure des crocs, mais il lui resta aux reins une douloureuse faiblesse. Il se mit à pisser partout. Dehors, il pissait comme une pompe, tant qu'il pouvait, joyeux de nous délivrer d'un souci, et à peine rentré il ne se retenait déjà plus. Dès qu'on tournait le dos, il tournait le sien au pied d'un meuble, et mademoiselle jetait son cri d'alarme monotone “ Une éponge ! de l'eau ! du soufre ! ” On se mettait en colère, on grondait Dédéche d'une voix terrible, et on le battait avec des gestes violents qui ne le touchaient pas, son regard fin nous répondait “ Je sais bien, mais que faire ? ” Il restait gentil et gracieux, mais parfois il se voûtait comme s'il avait sur l'échine les dents du chien de braconnier. Et puis son odeur finissait par inspirer des mots aux amis les moins spirituels. Le cœur même de mademoiselle allait durcir ! Il fallut tuer Dédéche. C'est très simple on fait une incision dans une bouchée de viande, on y met deux poudres, une de cyanure de potassium, l'autre d'acide tartrique, on recoud avec du fil très fin. On donne une première boulette inoffensive, pour rire, puis la vraie. L'estomac digère et les deux poudres, par réaction, forment de l'acide cyanhydrique ou prussique qui foudroie l'animal. Je ne veux plus me rappeler qui de nous administra les boulettes. Dédéche attend, couché, bien sage, dans sa corbeille. Et nous aussi nous attendons, nous écoutons de la pièce à côté, affalés sur des sièges, comme pris d'une immense fatigue. Un quart d'heure passe, une demi-heure. Quelqu'un dit doucement - Je vais voir. - Encore cinq minutes ! Nos oreilles bourdonnent. Ne croirait-on pas qu'un chien hurle quelque part, au loin, le chien de braconnier ? Enfin le plus courageux de nous disparaît et revient dire d'une voix qu'on ne lui connaissait pas - C'est fini ! Mademoiselle laisse tomber sa tête sur le lit et sanglote. Elle cède aux sanglots, comme on a le fou rire, quand on ne voulait que rire. Elle répète, la figure dans l'oreiller - Non, non, je ne boirai pas mon chocolat ce matin ! A la maman qui lui parle de mari, elle murmure qu'elle restera vieille fille. Les autres rattrapent à temps leurs larmes. Ils sentent qu'ils pleureraient tous et que chaque nouvelle source ferait jaillir une source voisine. Ils disent à mademoiselle - Tu es bête, ce n'est rien ! Pourquoi rien ? C'était de la vie ! et nous ne pouvons pas savoir jusqu'où allait celle que nous venons de supprimer. Par pudeur, pour ne pas avouer que la mort d'un petit chien nous bouleverse, nous songeons aux êtres humains déjà perdus, à ceux qu'on pourrait perdre, à tout ce qui est mystérieux, incompréhensible, noir et glacé. Le coupable se dit “ Je viens de commettre un assassinat par trahison.” Il se lève et ose regarder sa victime. Plus tard, nous saurons qu'il a baisé le petit crâne chaud et doux de Dédéche. - Ouvre-t-il ses yeux ? - Oui, mais des yeux vitreux, qui ne voient plus. - Il est mort sans souffrir ? - Oh ! j'en suis sûr. - Sans se débattre ? - Il a seulement allongé sa patte au bord de la corbeille, comme s'il nous tendait encore une petite main. L'AMIE DES BETES ET DE LA NATURE COLETTE 1873-1954 Dialogues de bêtes 1904 Les hommes vus par les animaux point de vue d'un internaute Ces Dialogues de bêtes ont quelque chose d’enfantin et en même temps quelque chose de sensible qui plaira à tout adulte amoureux des animaux, comme Colette l’était. Toby-le-chien et Kiki-la-doucette sont les deux personnages principaux, animaux principaux, de ces dialogues qui usent de tous les codes du théâtre. Toby est un bull bringé noir dévoué à sa maîtresse, qu’il vénère comme une divinité. Il ne pense qu’à lui faire plaisir et se montre fort inquiet lorsqu’elle est absente. Il est même prêt à avaler de l’huile de ricin pour elle. Il est surnommé avec humour le saucisson larmoyeur». Kiki, c’est le chat, plus fier et plus intelligent que le chien. Ces deux animaux ont des Deux-Pattes », les humains Lui et Elle. C'est la rencontre entre ces deux mondes qui est passionnant le monde animal qui observe le monde des humains. Les animaux tentent de décrypter les liens sociaux et amoureux, essaient de comprendre le fonctionnement de certains outils ou de certains moyens de transport. Ces dialogues sont plaisants à lire par leur dynamisme, par la naïveté des animaux parfois et par cette manière subtile d'entrer dans l'intimité des humains. Les deux animaux principaux étaient réellement des animaux de Colette. L'on sent clairement son attachement à ses bêtes et l'on s'attache à notre tour à ces animaux. Une certaine tendresse transparaît parfois dans les dialogues, qui soulignent l'attention que l'auteure porte à ce chien et à ce chat. Des dialogues profondément humains, sensibles, amusants et poétiques. LE CHAT ET LE CHIEN. Le perron au soleil. La sieste après déjeuner. Toby-Chien et Kiki-la-Doucette gisent sur la pierre brûlante. Un silence de Dimanche. Pourtant, Toby-Chien ne dort pas, tourmenté par les mouches et par un déjeuner pesant. Il rampe sur le ventre, le train de derrière aplati en grenouille, jusqu'à Kiki-La-Doucette, fourrure tigrée, immobile. TOBY-CHIEN Tu dors ? KIKI-LA-DOUCETTE, ronron faible … TOBY-CHIEN Vis-tu seulement ? Tu es si plat ! Tu as l'air d'une peau de chat vide. KIKI-LA-DOUCETTE, voix mourante Laisse... TOBY-CHIEN Tu n'es pas malade ? KIKI-LA-DOUCETTE Non... laisse-moi. Je dors. Je ne sais plus si j'ai un corps. Quel tourment de vivre près de toi ! J'ai mangé, il est deux heures... dormons. TOBY-CHIEN Je ne peux pas. Quelque chose fait boule dans mon estomac. Cela va descendre, mais lentement. Et puis ces mouches !... La vue d'une seule tire mes yeux hors de ma tête. Comment font-elles ? Je ne suis que mâchoires hérissées de dents terribles entends les claquer et ces bêtes damnés m'échappent. Hélas ! mes oreilles ! Hélas ! mon tendre ventre bistré ! ma truffe enfiévrée !... Là ! juste sur mon nez, tu vois ? Comment faire ? Je louche tant que je peux... Il y a deux mouches maintenant ? Non, une seule... Non, deux... Je les jette en l'air comme un morceau de sucre. C'est le vide que je happe... Je n'en puis plus. Je déteste le soleil, et les mouches, et tout !... Il Gémit. KIKI-LA-DOUCETTE, assis, les yeux pâles de sommeil et de lumière Tu as réussi à m'éveiller. C'est tout ce que tu voulais n'est-ce pas ? Mes rêves sont partis. A peine sentais-je, à la surface de ma fourrure profonde, les petits pieds agaçants de ces mouches que tu poursuis. Un effleurement, une caresse parfois ridait d'un frisson l'herbe incliné et soyeuse qui me revêt... Mais tu ne sais rien faire discrètement ; ta joie populacière encombre, ta douleur cabotine gémit. Méridional va ! TOBY-CHIEN, amer Si c'est pour me dire ça que tu t'es réveillé !... KIKI-LA-DOUCETTE, rectifiant Que tu m'as réveillé. TOBY-CHIEN J'étais mal à l'aise, je quêtais une aide, une parole encourageante... KIKI-LA-DOUCETTE Je ne connais point de verbes digestifs. Quand je pense que de nous deux, c'est moi qui passe pour un sale caractère ! Mais rentre un peu en toi-même, compare ! La chaleur t'excède, la faim t'affole, le froid te fige... TOBY-CHIEN, vexé Je suis un sensitif. KIKI-LA-DOUCETTE Dis Un énergumène. TOBY-CHIEN Non, je ne le dirai pas. toi, tu es un monstrueux égoïste. KIKI-LA-DOUCETTE Peut-être. Les Deux-Pattes - ni toi – n'entendent rien à l'égoïsme, à celui des Chats... Ils baptisent ainsi, pêle-mêle, l'instinct de préservation, la pudique réserve, la dignité, le renoncement fatigué qui nous vient de l'impossibilité d'être compris par eux. Chien peu distingué, mais dénué de parti pris, me comprendras-tu mieux ? Le chat est un hôte et non un jouet. En vérité, je ne sais en quel temps nous vivons ! Les Deux-Pattes, Lui et Elle, ont-ils seuls le droit de s'attrister, de se réjouir, de laper les assiettes, de gronder, de promener par la maison une humeur capricieuse ? J'ai, moi aussi, MES caprices, MA tristesse, mon appétit inégal, mes heures de retraite rêveuse où je me sépare du monde... COLETTE DIALOGUE DE BÊTES LE CHAT ET LE CHIEN. UN POETE DU 20ème SIECLE JACQUES PREVERT cf. JACQUES PREVERT Histoires de chiens - Poème Dans l'Aurore, un grand quotidien parisien, le 23 novembre 1972 On pouvait voir le portrait de trois chiens Tom le setter irlandais Patrick le carlin et Vicky le caniche nain les trois chiens de la Maison Blanche habillés de rubans multicolores en l'honneur de Noël, chargés habituellement de délasser le Président Nixon des soucis de la politique ». Ce sont vos chiens monsieur le Président mais dites-moi, le chien de qui êtes-vous? certainement pas un chien perdu, un bon Médor fouillant dans la boîte de Pandore pour découvrir un peu de bonheur. Vous n'êtes pas, non plus, comme Papillon le chien de madame Chautard et l'ami d'un petit chat qu'on avait jeté dans la Durance. — Ils me jetaient des pierres pour me tuer. — Allons, répondait Papillon, ne pense plus à ces choses. Dors! Puis il s'est mis à lécher son ami sur le front, justement là où sont les idées tristes des petits chats. » Les petits enfants du Viêt-Nam que vous avez et que vous arrachez chaque jour à la vie, eux non plus, comme le petit chat ne voulaient pas, ne veulent pas mourir. Alors! Alors vous n'êtes pas un bon chien. Tout bêtement, trop souvent, tout simplement vous êtes comme un roi des rois, le roi des chiens méchants. Des chiens policiers, des chiens bombardiers, des chiens racistes, assassins, éventreurs. Et vous portez collier d'or et chaîne de plutonium rivée à votre grande Niche Blanche. Blanc comme elle le linge sèche devant en plein vent. Pas la moindre tache de saleté cachée, la moindre trace de sang coagulé. Le jardin n'est pas défolié. Les tondeuses à gazon ronronnent pendant que tombent au Viêt-Nam les bombes de trente tonnes et que les majorettes de la majorité qui se tait claironnent, la jambe en l'air, l'entrain, la gaieté. Le silence est d'or malgré le vacarme de la mort. Et vous en profitez, monsieur le Président Nixon, pour proclamer dans les micros du monde entier les statuts de votre liberté Article premier Seuls nous serons libres d'être libres et Dieu reconnaîtra les chiens! Les chiens! S'il en a été question ici c'est à cause d'un dessin de Sandy avec un chien déjà ancien Sandy c'est Calder Calder est américain et l'Amérique est son pays un pays comme un autre, mais peut-être un peu trop grand pour lui un pays vivant, tragique et marrant avec dedans pas seulement des chiens dévorants mais des très malheureux et des trop contents d'eux, et des amis, et des amants, des fous, des savants, des enfants merveilleux noirs et blancs. Ce pays je le connais à peine Sandy je le connais à plaisir Fasse le fil des jours dans les aiguilles du temps Un de ces jours-là, précisément, Janine ma femme, demandait à Sandy s'il y avait longtemps qu'on se connaissait. - Oui longtemps, très longtemps, à Montparnasse, sous la table! répondit Sandy à très peu de choses près, c'était vrai. SCIENCE-FICTION UN ROMAN AMERICAIN DES ANNEES 50 Clifford D. SIMAK, Demain les chiens. Œuvre de science-fiction de l’écrivain américain SIMAK 1904-1988 se présentant comme un recueil de contes réunis par des chiens civilisés et préfacés par un chien spécialiste d’une race mythique » la race humaine ». En ce qui concerne l’Homme, par contre, la terminologie a été bien mise au point. Cette race mythique était désignée sous le nom de race humaine ; les femelles sont des femmes ou des épouses deux termes qui ont peut-être jadis correspondu à des nuances distinctes, mais que l’on regarde aujourd’hui comme synonymes, les chiots sont des enfants. Un chiot mâle est un garçon. Un chiot femelle, une fille. Outre le concept de cité, deux autres concepts apparaissent dans le conte, que le lecteur sera incapable de concilier avec son mode de vie et qui heurteront peut-être même sa façon de penser ce sont les idées de guerre et de meurtre. Le meurtre est un procédé, impliquant généralement la violence, par lequel une créature vivante met un terme à la vie d’une autre créature vivante. La guerre, semble-t-il, était une forme de meurtre collectif pratiqué à une échelle inconcevable. Rover1 déclare, dans son étude de la légende, être persuadé que les contes sont beaucoup plus anciens qu’on ne le croit d’ordinaire il affirme en effet que des concepts comme ceux de guerre et de meurtre n’ont pas pu venir de notre culture actuelle mais qu’ils doivent remonter à une ère de sauvagerie dont on ne possède plus de traces historiques. Clifford D. SIMAK, Demain les chiens, trad. par J. Rosenthal, Club français du livre 1952 spécialiste imaginé par l’auteur. PENCHONS-NOUS SUR LES RELATIONS ENTRE L'HOMME ET LE CHIEN Voici un texte tiré de la revue Science et Vie, n°85, juillet-août 1992 Un chien qu’on traite à l’excès comme un humain finit par s’en arroger les droits et se comporter comme le personnage du roman fantastique et satirique de l’écrivain russe Mikhaïl Boulgakov, Cœur de chien » doté d’une morphologie humaine par les greffes réussies d’un imaginaire Professeur Préobroyensky, l’animal finit par être arrogant, puis grossier, ingrat, agressif et … politicard ! Par ailleurs dans le faux rapport de couple qu’on crée trop souvent avec un animal, celui-ci ressent toute intrusion d’un humain comme un risque de détournement d’affection ou de nourriture. C’est ainsi que des animaux jusqu’alors affectueux peuvent devenir sauvages quand on accorde des caresses à un enfant et, encore plus, quand un bébé naît dans la maisonnée. Les cas ne sont hélas pas rares de chiens jusqu’alors affectueux qui se jettent sauvagement sur un enfant… La sensiblerie n’est donc pas plus de mise que l’anthropomorphisme dans nos rapports avec les animaux. D. DUBRANA SKETCH DE RAYMOND DEVOS Raymond. Devos. 1922-2006 Sens dessus dessous, Mon chien, c'est quelqu'un ». Raymond Devos est un célèbre humoriste contemporain. Il aime railler les aspects absurdes de la vie quotidienne et explorer le double-sens des mots et les divers pièges du langage. Depuis quelque temps, mon chien m'inquiète... Il se prend pour un être humain, et je n'arrive pas à l'en dissuader. Ce n'est pas tellement que je prenne mon chien pour plus bête qu'il n'est... Mais que lui se prenne pour quelqu'un, c'est un peu abusif ! Est-ce que je me prends pour un chien, moi ? Quoique... Quoique... Dernièrement, il s'est passé une chose troublante qui m'a mis la puce à l'oreille ! Je me promenais avec mon chien que je tenais en laisse... Je rencontre une dame avec sa petite fille et j'entends la dame qui dit à sa petite fille "Va ! Va caresser le chien ! " Et la petite fille est venue me caresser la main ! J'avais beau lui faire signe, qu'il y avait erreur sur la personne, que le chien, c'était l'autre... la petite fille a continué de me caresser gentiment la main... Et la dame a dit - Tu vois qu'il n'est pas méchant ! Et mon chien, lui, qui ne rate jamais une occasion de se taire... a cru bon d'ajouter - il ne lui manque que la parole, madame ! Ça vous étonne, hein ? Eh bien, moi, ce qui m'a le plus étonné, ce n'est pas que ces dames m'aient pris pour un chien... Tout le monde peut se tromper ! ... Mais qu'elles n'aient pas été autrement surprises d'entendre mon chien parler... ! Alors là... Les gens ne s'étonnent plus de rien. Moi, la première fois que j'ai entendu mon chien parler, j'aime mieux vous dire que j'ai été surpris ! C'était un soir... après dîner. J'étais allongé sur le tapis, je somnolais... Je n'étais pas de très bon poil ! Mon chien était assis dans mon fauteuil, il regardait la télévision... Il n'était pas dans son assiette non plus ! Je le sentais !. J'ai un flair terrible... A force de vivre avec mon chien, le chien... je le sens ! Et, subitement, mon chien me dit - On pourrait peut-être de temps en temps changer de chaîne ? Moi, je n'ai pas réalisé tout de suite ! Je lui ai dit - C'est la première fois que tu me parles sur ce ton ! Il me dit - Oui ! Jusqu'à présent, je n'ai rien dit, mais je n'en pense pas moins ! Je lui dis - Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Il me dit - Ta soupe n'est pas bonne ! Je lui dis - Ta pâtée non plus ! Et, subitement, j'ai réalisé que je parlais à un chien... J'ai dit - Tiens ! Tu n'es qu'une bête, je ne veux pas discuter avec toi ! Enfin quoi... Un chien qui parle ! Est-ce que j'aboie, moi ? Quoique... Quoique... Dernièrement, mon chien était sorti sans me prévenir... Il était allé aux Puces, et moi j'étais resté pour garder la maison. Soudain... j'entendis sonner. Je ne sais pas ce qui m'a pris, au lieu d'aller ouvrir, je me suis mis à aboyer ! Mais à aboyer ! Le drame, c'est que mon chien, qui avait sonné et qui attendait derrière la porte, a tout entendu ! Alors, depuis, je n'en suis plus le maître ! Avant, quand je lui lançais une pierre, il la rapportait ! Maintenant, non seulement il ne la rapporte plus, mais c'est lui qui la lance ! Et si je ne la rapporte pas dans les délais... qu'est-ce que j'entends ! Je suis devenu sa bête noire, quoi ! Ah ! mon chien, c'est quelqu'un ! C'est dommage qu'il ne soit pas là, il vous aurait raconté tout ça mieux que moi ! Parce que cette histoire, lorsque c'est moi qui la raconte, personne n'y croit ! Alors que... lorsque c'est mon chien... les gens sont tout ouïe... Les gens croient n'importe qui ! LITTERATURE JEUNESSE OFFRANT UN ROLE DE PREMIER PLAN AU CHIEN & AUTRES OUVRAGES DESTINES A UN LARGE PUBLIC, SUSCITANT A PARTIR DE RECITS UNE REFLEXION SUR NOTRE RAPPORT AUX ANIMAUX ET NOTRE COMPORTEMENT BELLE ET SEBASTIEN Cécile AUBRY " Une bête dangereuse rôde dans la montagne. Toutes personne qui l'apercevra est autorisée à l'abattre. " Que de sottise et de méchanceté n'a-t-il pas fallu pour faire de Belle, la magnifique chienne pyrénéenne, l'ennemie public numéro un ! Peu importe à Sébastien. Né et grandi dans les solitudes neigeuses des sommets, il s'est juré de défendre Belle, de la sauver envers et contre tous. Mais où trouver un allié, quand le village entier se ligue contre le "monstre" ? Heureusement, Sébastien a plus d'amis qu'il ne croit... comme le montre ce récit de ses premières aventures. L'Histoire d'Edgar Sawtelle David Wroblewski Dans une ferme isolée au Nord du Wisconsin, le jeune Edgar Sawtelle grandit seul entre son père et sa mère, avec qui il ne peut communiquer que par le langage des signes. Depuis deux générations, les Sawtelle élèvent et dressent une race de chiens d’exception à qui il ne manque que la parole », dont Almondine, l’amie de toujours d’Edgar, est un merveilleux exemple. À l’arrivée de Claude, l’oncle du garçon, la paix du foyer vole en éclats. Au Bonheur des chiens Remo Forlani Julien a horreur de la campagne et des chiens. Un détestable héritage... et le voici à la campagne, avec cent chiens. Ainsi commence un roman d'humour et d'amour... L'Appel de la forêt J. London Oeuvre maîtresse de Jack London, ce roman fait revivre la vie des pionniers dans le Grand Nord, plongeant le lecteur dans l'univers des chercheurs d'or. On ne se lasse pas de relire les aventures du chien Buck, animal courageux au destin hors du commun. Vendu à plus de six millions d'exemplaires aux Etats-Unis, traduit en une vingtaine de langues, "L'Appel de la forêt" n'est pas seulement un classique de la littérature d'aventures, mais l'occasion pour Jack London d'exprimer sa vision du monde. À travers l'histoire de Buck, l'auteur du Talon de fer condamne aussi l'oppression du plus faible et l'injustice au profit de valeurs comme la solidarité, la ténacité et la fraternité. Un jour, un chien de Gabrielle Vincent La longue errance d'un chien que ses maîtres ont abandonné sur la route. Tout est dit, montré, exprimé, sans un trait inutile, sans la moindre fausse note de sensiblerie. Une œuvre qui ne ressemble à aucune autre, par Gabrielle Vincent, la créatrice d'" Ernest et Célesine ". HISTOIRES DE CHIENS CLAVEL Six récits de chiens sont ici racontés par un fervent admirateur et défenseur des animaux. Tous les sentiments - amour, haine, complicité, abandon - des plus nobles aux plus douloureux, sont exprimés dans ces histoires poignantes. Un livre au souffle puissant où l'héroïsme est toujours du côté de l'animal, fidèle et confiant malgré la lâcheté des humains. JE SUIS LE CHIEN de Katy Couprie Lors de sa promenade routinière, un chien recrée au gré de ses rencontres les personnages qui composent son univers. Sous des allures un peu cyniques et vaguement misanthropes, cet album invite à un regard créatif et ludique sur le quotidien. Il nous transmet la jubilation d'un chien, capable de réinventer le monde , de jouer avec des noms propres et des représentations de personnes. Version stimulante et féconde de la propension à décrypter les inconnus, croisés dans la rue LES CHIENS AUSSI A. BEGAG C’est une famille de chiens qui ressemble à s’y méprendre à une famille d’immigrés. Le jour, les mâles font tourner la roue. Le soir, ils rejoignent leurs proches, dorment à la niche et mangent à la gamelle, se font discrets pour ne pas déranger. Malgré cela, ils subissent chaque jour des brimades, des humiliations, certains d’entre eux crèvent dans la poussière sans que personne s’en émeuve. Mais César, un chiot qui n’a pas sa langue dans sa poche, a cette vision d’un jour où les chiens cesseront de faire les chiens, où ils pourront accéder au pays du Bonheur… Il en parle autour de lui, rassemble d’autres chiens décidés à faire valoir leurs droits. Grâce à César, les chiens découvrent que l’union fait la force. Ils s’organisent et obtiennent la reconnaissance de leurs justes revendications, ouvrant ainsi un chemin d’espoir pour tous les chiens opprimés… WIKIPEDIA cite deux chiens célèbres de contes - Guinefort, ou saint Guinefort, est le nom associé à un lévrier qui selon une légende rapportée notamment par le dominicain Étienne de Bourbon vers 1250, possédait le pouvoir posthume de guérir des enfants. Selon cette légende, le chien s'était attaqué à un serpent qui voulait mordre l'enfant de ses maîtres, châtelains de Villars-les-Dombes. Son maître le passe au fil de l'épée en voyant l'enfant ensanglanté gisant à terre, car imputant d'abord à son chien les blessures apparentes du nourrisson. En voyant le serpent déchiqueté près du berceau et lorsque son enfant sain se réveille, il comprend sa méprise. Par la suite, ayant enterré son valeureux chien, il plante un buisson pour marquer l'emplacement de la dépouille. Les gens du lieu, puis d'autres, attribuent bientôt au lévrier martyr des pouvoirs miraculeux, notamment ceux de guérir des enfants et se rendent au sanctuaire pour le vénérer. Face à l'ampleur de la dévotion, Étienne de Bourbon fera exhumer les restes du chien pour les brûler ainsi que l'arbuste et en fera état dans son ouvrage De Supersticione. Une loi est votée pour interdire aux habitants de se rendre sur les lieux, sous peine de saisie de l'ensemble de leurs biens. Pourtant, le culte de ce saint Lévrier persiste pendant plusieurs siècles, jusqu'aux années 1930, et ce malgré les interdictions répétées de l'Église catholique romaine. - Roverandom est un livre écrit par J. R. R. Tolkien en 1927. L'histoire conte les aventures d'un chiot nommé Rover, qui après avoir mordu un sorcier, se voit transformé en jouet et renommé en Roverandom. Un petit garçon acquiert le chien-jouet, mais finit par le perdre alors qu'il joue sur la plage. Le jouet est alors envoyé par un sorcier vivre des aventures sur la Lune et dans la mer afin de retrouver son apparence originelle. Tolkien invente les aventures de Rover durant l'été 1925 pour consoler son fils Michael qui vient de perdre, sur la plage de Filey, son jouet favori, un petit chien en plomb. Il propose le texte à son éditeur, Allen & Unwin, en 1936, qui avait alors accepté avec enthousiasme Le Hobbit ; mais le succès de ce dernier incite Stanley Unwin à en réclamer une suite, et Roverandom ne fut probablement jamais sérieusement envisagé pour la publication, de même que les autres textes proposés par Tolkien à la même époque, Mr. Bliss et Le Fermier Gilles de Ham. Roverandom est finalement édité en 1998 par Wayne G. Hammond et Christina Scull, avec cinq illustrations de Tolkien. Au premier abord, Roverandom paraît être un conte pour enfants, néanmoins le texte possède plusieurs degrés de lecture d'une histoire pour enfants, jusqu'à un texte contenant de la philologie ou de la mythologie, thèmes chers à Tolkien, en passant par de nombreuses allusions voilées à la propre vie de famille de Tolkien et de ses fils pour lesquels le récit était à l'origine destiné ; ou à d'autres contes pour enfants comme ceux d'Edith Nesbit. Le récit aborde de nombreux sujets, depuis des faits précis s'étant déroulés à l'époque de la rédaction de l'histoire, comme l'éclipse lunaire ratée, jusqu'à l'utilisation de la langue et sa phonologie, sujet de prédilection de Tolkien, en passant, bien sûr, par la réutilisation de mythologies diverses les mythologies grecque, celte, nordique, et bien évidemment la propre mythologie de Tolkien. Outre son propre intérêt comme conte pour enfants, c'est un texte important qui entre dans le contexte d'une des œuvres majeures de Tolkien, car sa création intervient presque immédiatement avant celle de Le Hobbit.
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Marine Sautreuil Le Jeudi 27 Octobre 2016 à 1116 Bonjour, l'œil de votre chien peut pleurer pour plusieurs causes. La plus évidente serait qu'il est un corps étranger dans l'œil et donc l'œil se défend de cette façon et dans ce cas utilisé du sérum physiologique car ça permettra d'humidifier l'œil et de le nettoyer. La deuxième cause selon moi, pourrais être un début de conjonctivite mais tout dépend depuis combien de temps l'œil de votre chien pleure. Dans ce cas je vous conseil de faire appelle à votre vétérinaire! Et la troisième, pourrait être une irritation de l'œil à cause d'une allergie ou de la poussière et dans ce cas il faut également aller chez le vétérinaire qui vous donnera des gouttes adéquat à ce qu'il a. Que se soit l'un des 3 cas vous pouvez toujours mettre du sérum physiologique, ça nettoiera l'œil mais je vous conseil quand même d'aller chez votre vétérinaire afin de diagnostiquer le problème.
Encas de peur, il est conseillé de fermer les fenêtres, laisser le chien se refugier là où il en a envie, afin qu’il se sente en sécurité en attendant que l’événement traumatisant passe. Quand un chien a peur, quelle qu’en soit la raison, il devient sourd à tout ! Il panique, et il n’est pas « raisonnable ».
ChiensAccueil forumForum Jack Russell TerrierForum Comprendre son chien Comportement étrange avec son "doudou"Posté par Ancien utilisateur il y a 7 ans Bonjour à tous, Je cherche à comprendre pourquoi Fiona se "comporte" ainsi avec son doudou. Elle a eu une nouvelle peluche il y a quelques jours, et elle se comporte bizarrement avec. Elle ne l'a pas déchiqueté très rare, et en prend grand soin. Elle le cache au fond de sa cage, et se met dessus pour que personne ne puisse le prendre, elle se sache sous les couettes avec lui dans la gueule, et si on a le malheur de le prendre, elle saute et pleure pour qu'on lui rende. Au final, on ne joue pas avec elle avec ce doudou car j'ai l'impression que ça l'a rend folle. Ensuite, elle le prend dans sa gueule, se balade partout dans la maison avec, et cherche LE bon endroit pour le cacher, et se cacher avec lui. Si elle ne trouve pas le bon endroit, elle pleure et tourne en rond. Quelqu'un aurait une explication à ça ? Quelques photos Posté par Ancien utilisateur il y a 7 ansAncien utilisateur Bonjour !! Quel age à elle ? Je sais que mon ancienne chienne le faisait aussi, le vétérinaire m'avait dit que même si elle n'avais jamais eu de portée il été possible qu'elle le prenne pour son bébé. Après ça n'a duré qu'un moment au bout d'un temps elle l'a déchiqueté quand même ^^Posté par Ancien utilisateur il y a 7 ansAncien utilisateur Elle doit peut être le prendre "pour un bébé à protéger". Laisse la faire ca lui passerasPubPosté par Ancien utilisateur il y a 7 ansAncien utilisateur Elle a 4 ans, et je ne sais pas si elle a eu de portée auparavant. Je n'arrive pas à différencier si elle le prend pour son "bébé" justement, ou comme une par Tania28700il y a 7 ansAge52 ansSexeAnimaux 2 2 5 Message23910Inscription31/07/14 Bah que nous fait Fiona, elle est stérilisée ? si non, grossesse nerveuse ? regarde si pas de montée de lait. bisous Tshika"Sois toujours la première version de toi même, et non la deuxième version de quelqu'un d'autre" Toujours eu que ce pseudo, promis, juré, craché, si je mens j'irai en enferPosté par Ancien utilisateur il y a 7 ansAncien utilisateur Si elle le cache sous la couette c'est vrai qu'on a plus tendance à dire que c'est une proie comme cacher un os dans le jardin après je pense plus qu'elle le prend pour son bébé parce que quand on vois qu'elle est aussi détendu avec même quand tu prend une photo. En tout cas, ce n'est pas si étrange que ça, ne t'inquiète pas, comme c'est déjà arrivé à mon ancienne chienne, je peux te dire que si elle avait l'habitude de déchirer ses peluches elle le fera aussi avec celle ci par Ancien utilisateur il y a 7 ansAncien utilisateur Non elle n'est pas encore stérilisée, c'est vendredi l'opération. Je poserai la question au véto vendredi, on verra ce qu'il me ditPosté par Ancien utilisateur il y a 7 ansAncien utilisateur Oui c'est ce que j'allais dire, attention à la grossesse nerveuse !Posté par Tania28700il y a 7 ansAge52 ansSexeAnimaux 2 2 5 Message23910Inscription31/07/14 Oui je connais ca ! et ca ressemble fortement. Appelle ton véto, car cela peut peut être repousser l'acte."Sois toujours la première version de toi même, et non la deuxième version de quelqu'un d'autre" Toujours eu que ce pseudo, promis, juré, craché, si je mens j'irai en enferPosté par Tania28700il y a 7 ansAge52 ansSexeAnimaux 2 2 5 Message23910Inscription31/07/14 Elle a eu ses chaleurs il y a combien de temps ? on compte entre deux mois et deux mois et demi, après les chaleurs, une grossesse nerveuse potentielle."Sois toujours la première version de toi même, et non la deuxième version de quelqu'un d'autre" Toujours eu que ce pseudo, promis, juré, craché, si je mens j'irai en enferVotre réponse Je me connecte Vous devez vous connecter afin de pouvoir poster votre message
Parfois les chiens mordent ou mordent parce qu'ils ont la gueule, qu'ils ont un excès d'énergie ou qu'ils sont trop excités en jouant. Vous pouvez changer ce comportement en leur donnant un jouet à mâcher au lieu de votre main. Si votre chien a grandi avec l'habitude de mordre ou de mordiller, cette méthode pourrait fonctionner pour vous. Pourquoi mon chien traite-t-il son
Votre chien se met à pleurer, ne supporte pas bien votre absence ? Dès que vous fermez la porte de chez vous, il propose une démonstration de ce qu’il sait faire avec ses cordes vocales ? Vos voisins commencent à se plaindre et vous ne savez plus comment faire pour résoudre ce problème ? Voyons ensemble les solutions concrètes à mettre en place afin que votre chien cesse ce comportement plus que gênant, que ce soit pour vous ou toutes les personnes qu’il arrive à atteindre avec ses vocalises qui n’en finissent plus. Identifier la cause du problème Avant tout chose, vous commencez à le savoir, à tout problème, non pas sa solution, mais sa cause. Et oui, sans avoir tout d’abord isolé la cause du problème, on ne peut pas le régler de manière juste efficace et rapide. Il est nécessaire de trouver la cause, trouver l’élément déclencheur des pleurs de votre chien afin de proposer un travail adapté. Si votre chien pleure et pousse des vocalises sans raisons apparentes, que ce soit en journée ou la nuit, vous devez absolument éliminer toutes causes physiques. Pour ce faire, n’hésitez pas à vous rendre chez votre vétérinaire afin de vous assurer que cela ne vient pas d’un problème médical. En revanche, si votre chien pleure uniquement quand vous êtes absent, uniquement lorsqu’il n’a plus de contact visuel avec vous ou lorsqu’il n’a pas votre attention, la cause est bien entendue comportementale. Votre chien pourrait être atteint de ce que l’on appelle une anxiété liée à la séparation du maître. Pour régler ce problème, il est indispensable d’apprendre à votre chien à gérer la solitude, je vous propose, un peu plus bas, tous mes conseils pour y parvenir. De plus, lorsque vous adoptez un chiot ou un chien adulte, un attachement se crée et c’est très bien car cela renforce la relation que le chien a avec son maître. En revanche, il est nécessaire que cet attachement n’ait pas de conséquences comportementales ingérables, vous devez alors procéder progressivement au détachement. J’entends très souvent des propriétaires de chiens me dire que leur chien les suit même jusqu’aux toilettes et que c’est vraiment trop mignon NON, ce n’est pas mignon, c’est un trouble du comportement. Chien qui pleure 7 conseils pour mieux gérer cette situation Je vous propose donc 7 petits conseils pratiques et concrets pour apprendre à votre chien à mieux gérer la solitude ainsi qu’apprendre à gérer sa frustration. Conseil n°1 Soyez à l’initiative des contacts N’accordez pas trop d’attention à votre chien, ne répondez pas systématiquement à ses demandes de caresses ou de jeux car en agissant ainsi vous ne l’aidez pas à gérer ses émotions, et notamment celle de la frustration. Imaginez que si nous, adultes, n’avions pas appris à gérer le sentiment de frustration, nous ferions des crises et des caprices sans cesse, comme des enfants. La vie en société ne serait donc absolument pas gérable. Et bien pour nos amis les chiens c’est la même chose. De fait, lorsque votre chien vient vous réclamer une attention particulière, que ce soit sa tête sur votre jambe, des vocalises, son jouet à vos pieds, etc. n’y répondez pas. Sachez qu’un chien met en moyenne 5 à 15 minutes pour passer à autre chose oui oui, un vrai poisson rouge, sachant cela, attendez qu’il se détourne de vous et à ce moment précis, vous pouvez l’appeler pour commencer une séance de jeu, une caresse ou autre. En clair soyez toujours à l’initiative des activités avec votre chien ! Conseil n°2 L’apprentissage de la solitude pas à pas Apprenez à votre chien à gérer la solitude de manière progressive ! C’est très important car vous ne parviendrez à aucun résultat concluant si vous laissez votre chien seul sans aucune transition. Dites vous bien que lorsque vous adoptez un chiot, il passe d’un élevage où il est 24h/24h avec sa mère et ses frères et sœurs, à une maison avec un rythme quotidien particulier, c’est un changement très brutal pour lui. Je vous conseille donc d’apprendre à votre chien que votre absence est synonyme de plaisir en lui laissant un jouet d’occupation avec des friandises dedans lorsque vous quittez la pièce afin qu’il s’occupe et associe votre départ à quelque chose de positif. Ensuite, vous pouvez aussi enfermer votre chien dans une pièce, toujours avec un jouet d’occupation, et augmenter le temps de solitude de manière progressive 5 minutes, puis 10, puis 15, etc. Bien entendu, si votre chien pleure ou gratte à la porte, on ne lui ouvrera pas, sinon il comprendra très vite que c’est LA solution pour sortir. On attendra donc que le chien soit calmé pour ouvrir la porte. Vous l’aurez compris, l’apprentissage de la solitude se fait dans un premier temps en votre présence à la maison. Dites-vous bien que si votre chien n’arrive déjà pas à gérer ses émotions lorsqu’il n’est pas dans la même pièce que vous, qu’est-ce que ce sera lorsqu’il sera seul à la maison… ? Conseil n°3 Un panier confortable pour une zone d’apaisement au top ! Proposez un panier confortable à votre chien et apprenez lui à y aller sur commande. Une fois cette indication acquise, vous pourrez lui demander d’aller dans son panier lorsqu’il sera trop pot de colle avec vous. Attention, il ne faut pas que le panier soit synonyme de punition, répétez plusieurs fois dans la journée cette indication afin qu’il soit habitué à être dans sa zone refuge ». J’ajouterai également pour le panier qu’il ne doit pas se trouver dans un endroit avec beaucoup de passage, privilégiez un coin de votre pièce à vivre où votre chien ne sera pas sans cesse dérangé afin qu’il apprécie s’y rendre pour dormir. Conseil n°4 Stop aux rituels de départ et d’arrivée Lorsque vous partez de chez vous, ne dites pas au revoir à votre chien. Ignorez-le comme si vous alliez chercher votre courrier à la boite aux lettres. Faites de même lorsque vous revenez chez vous, prenez le temps d’entrer, enlevez vos chaussures, posez votre manteau, votre sac, et ensuite appelez votre chien pour qu’il vienne vous dire bonjour. En effet, si vous le félicitez de vous sauter dessus vous lui apprenez tout d’abord que c’est bien » de sauter et ensuite vous validez inconsciemment son état de stress. Je m’explique lorsque votre chien vous fait la fête à votre retour, c’est une manière pour lui d’extérioriser tout le stress et l’anxiété accumulés lors de votre absence, ignorez donc ce comportement. Conseil n°5 Désensibilisation d’actions liées aux départs Vous savez, votre chien passe la plupart de son temps à vous observer, il lit en vous comme dans un livre ouvert et vous n’avez aucun secret pour lui. De fait, lorsque vous vous levez pour mettre vos chaussures, prendre votre manteau, votre sac ou vos clés, votre chien fait très vite le lien avec le fait qu’il va rester seul. Je vous propose donc de désensibiliser votre chien à ces actions là. Sans raison particulière, lorsque vous êtes chez vous, mettez et enlevez votre manteau, idem pour vos chaussures, secouez vos clés, etc. Afin que ces actions n’aient plus pour conséquence votre départ. Conseil n°6 Plus c’est petit, plus c’est sécurisant Réduisez l’espace de votre toutou lorsque vous partez. Il n’a pas besoin d’avoir accès à toute la maison et, au contraire, cela provoquera un stress supplémentaire chez lui car il aura beaucoup de portes et fenêtres à checker » et surveiller. Si les absences ne dépassent pas 3 ou 4 heures, je vous recommande même une caisse de transport car cela le sécurisera davantage, seulement si cette dernière est assimilée à quelque chose de positif bien entendu, cela nécessite évidemment un apprentissage en amont. Et, sachez que, NON, ce n’est pas maltraitant de laisser son chien dans une caisse de transport tant que celle ci est d’une taille adaptée et que les temps d’absences n’excèdent pas maximum 4 heures. D’ailleurs, à ce propos, laissez-moi vous raconter une anecdote un jour, des personnes sont venues me demander conseils pour que leur chienne arrête de tout détruire, de pleurer et aboyer lorsqu’elle était toute seule. Ces personnes étaient désespérées et venaient d’acheter un collier électrique contre les aboiements. Je leur ai donc parlé, entre autre, de cette solution la caisse de transport afin de réduire l’espace et donc l’anxiété de leur chienne… Et bien ils m’ont répondu que la caisse de transport c’était beaucoup trop dur et maltraitant, qu’ils ne pouvaient pas de résoudre à enfermer leur chienne. En revanche, lui mettre un collier à décharges électriques aucun problème ! Allez comprendre … Conseil n°7 L’occuper, le dépenser, le stimuler Il est très important d’occuper un chien lorsqu’il est seul afin qu’il puisse dépenser un minimum son énergie notamment avec des stimulations mentales. N’hésitez pas à cacher des friandises afin qu’il s’amuse et s’occupe à les chercher. Vous pouvez également lui proposer un jouet d’occupation type Kong avec des friandises à l’intérieur, une bouteille en plastique fera également l’affaire. Mais surtout, avant et après chaque période d’absence, proposez des temps de dépenses physiques et mentales à votre toutou. Et oui, que fait un chien fatigué ? Et bien il dort…
YmAiF. 3mzl0j1v0v.pages.dev/443mzl0j1v0v.pages.dev/1713mzl0j1v0v.pages.dev/963mzl0j1v0v.pages.dev/313mzl0j1v0v.pages.dev/4903mzl0j1v0v.pages.dev/1773mzl0j1v0v.pages.dev/1953mzl0j1v0v.pages.dev/321
mon chien pleure avec son os dans la gueule