En septembre 2008, la banque Lehman Brothers se dĂ©clarait officiellement en faillite, marquant le pic de la crise des subprimes, ces prĂȘts immobilier accordĂ©s Ă des mĂ©nages amĂ©ricains afin qu'ils puissent devenir propriĂ©taires de leur logement. Dix ans aprĂšs, les stigmates se voient encore, comme Ă Detroit, dans le la nuit du 14 au 15 au septembre 2008, Ă New York, la banque Lehman Brothers se dĂ©clare officiellement en faillite. Cette banqueroute marque le pic de la crise des subprimes, ces prĂȘts immobiliers accordĂ©s Ă des mĂ©nages amĂ©ricains, souvent modestes, afin qu'ils puissent devenir propriĂ©taires de leurs logements. Quand la crise a Ă©clatĂ©, ils en ont Ă©tĂ© les premiĂšres victimes. Dix ans aprĂšs, franceinfo est retournĂ© Ă Detroit, dans le Michigan. L'ancienne capitale mondiale de lâautomobile a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e par le guide Lonely Planet comme lâune des villes les plus tendance aux USA. Câest un peu vrai en centre-ville, avec ses restaurants, ses casinos et ses deux stades flambants neufs. Câest beaucoup moins vrai Ă quelques blocs de lĂ , oĂč les stigmates de la crise se voient encore dans les rues. Il suffit dâun tour trĂšs rapide en voiture pour lire comme dans un livre lâhistoire de la ville le passĂ© automobile, le dĂ©clin ensuite de cette industrie, la crise des subprimes en 2008, puis la faillite de la municipalitĂ© en 2013, avant le dĂ©but du renouveau du centre-ville. Aujourd'hui, "on a un centre-ville qui est complĂštement revenu d'un point de vue strictement financier", dĂ©crit Henri Briche. Toutefois, le chercheur en politique de la ville Ă la Wayne State University explique que "80% de la ville reste encore trĂšs trĂšs pauvre". Il y a bien "quelques poches de quartiers trĂšs trĂšs riches, mais ils ne font que quelques rues. Le reste, ce sont des parcelles vides", rapporte l'universitaire. La crise des subprimes se raconte ici Ă chaque coin de rue. Le plus impressionnant, ce sont les carcasses de maisons, les ruines parfois abandonnĂ©es, parfois squattĂ©es, parfois envahies par la vĂ©gĂ©tation. Dans les annĂ©es 20 et les annĂ©es 30, "cette ville a Ă©tĂ© la capitale de la maison individuelle, parce que l'on a eu un dĂ©veloppement urbain trĂšs rapide liĂ© Ă la croissance de lâindustrie automobile", retrace Henri Briche. Cette Ă©volution permet aux habitants de se payer des maisons. Ă Detroit, le taux de subprimes a Ă©tĂ© effarant. "Il y a une forte population afro-amĂ©ricaine, des classes populaires et des classes moyennes qui ont Ă©tĂ© ciblĂ©es par ces prĂȘts subprimes", indique Henri Briche. Ces populations "ont donc Ă©tĂ© les premiĂšres touchĂ©es en 2008 et 2009, lorsque la bulle a Ă©clatĂ©", poursuit l'universitaire. Beaucoup de quartiers qui tenaient le coup ont Ă©tĂ© rasĂ©s en lâespace de six mois Ă un an. "Tout le monde est parti ou a Ă©tĂ© expulsĂ©. Il ne restait que des maisons abandonnĂ©es Ă perte de vue", se souvient-il. On compare souvent ce quâil sâest passĂ© Ă Detroit depuis la crise Ă un ouragan trĂšs lent, mais qui continue depuis dix ans. Henri Briche, chercheur en politique de la ville Ă franceinfo Dix ans aprĂšs, et malgrĂ© les milliards de dollars investis dans le centre-ville par le richissime Dan Gilbert, beaucoup dâhabitants de Detroit se battent encore ne serait-ce que pour garder leur maison. "Mes parents travaillaient Ă lâusine automobile. Ils ont pu acheter une maison, et nous, leurs enfants, on est propriĂ©taires", clame Alicia qui habite dans lâest de la ville. "La municipalitĂ© et le comtĂ© essaient de dĂ©gager les plus pauvres de cette ville, mais câest nous, les pauvres, qui avons construit ces voitures il y a 30, 40, 50 ans !", fulmine-t-elle. Dans sa rue il ne reste plus quâelle et sa mĂšre. Tous les voisins sont partis. Cette jeune retraitĂ©e, bien que propriĂ©taire, risque dâĂȘtre expulsĂ©e parce quâelle ne parvient pas Ă payer ses impĂŽts locaux. "Nous avons le droit de rester dedans", estime Alicia. "Si vous voulez quâon les rĂ©pare, alors quâon nous accorde des prĂȘts Ă des taux intĂ©ressants", lance-t-elle. Pour effacer les stigmates de la crise dâil y a dix ans, Mike Duggan sâest lancĂ© dans un vaste programme de destruction des structures inhabitĂ©es. Depuis cette dĂ©cision prise par le premier maire blanc dâune ville Ă 80% afro-amĂ©ricaine, prĂšs de 14 000 maisons ont Ă©tĂ© dĂ©molies et remplacĂ©es par des friches ou des prairies urbaines. "Ici, le business marche bien", dĂ©crit Jeff, un employĂ© d'une sociĂ©tĂ© de dĂ©molition. "On nettoie puis on dĂ©truit les maisons qui sont squattĂ©es pour la plupart, explique cet ouvrier qui vient du nord du Michigan. Quand je vois tous ces bĂątiments abandonnĂ©s dans le coin, je me dis que câest assez dingue. CâĂ©tait sans doute cool avant ici." Katherine, elle, veut croire au renouveau de Detroit. Pour 5 000 dollars, elle a rachetĂ© une jolie petite maison en trĂšs mauvais Ă©tat. "Elle Ă©tait dans un Ă©tat pitoyable avec des planches de bois aux fenĂȘtres et toute la charpente Ă refaire", se rappelle-t-elle. Depuis, elle lâa rĂ©novĂ©e pour quelques dizaines de milliers de dollars de plus "Ce sont de trĂšs belles maisons, mais si vous aviez vu celle-lĂ il y a un an et demi." En pointant une benne Ă ordures devant une maison, elle explique que "dans le quartier, dĂšs que vous en voyez une devant la maison, vous savez quâils sont en train de faire des travaux de rĂ©novation". Mais Katherine se veut confiante et donne rendez-vous "Revenez ici dans un an ou deux et vous verrez Ă quoi ça ressemblera." Detroit, dix ans aprĂšs la crise des subprimes - Reportage de Gregory Philipps Ă©couter
Sivous ne refaites pas le plein d' Adblue alors que votre réservoir est vide, vous risquez purement et simplement de tomber en panne sÚche ! Votre voiture va se mettre en mode dégradé et ne
Pour dĂ©terminer les rĂ©ponses Ă apporter Ă une crise Ă©conomique, il est utile de tirer des enseignements du passĂ©. Mais la crise actuelle dĂ©clenchĂ©e par le Coronavirus Covid-19 ne ressemble Ă aucune autre, ce qui complique la tĂąche des gouvernements et des banques centrales. La crise de 1929 Le krach boursier dâoctobre 1929 a dĂ©clenchĂ© la premiĂšre grande crise depuis le dĂ©veloppement de lâĂ©conomie capitaliste moderne au XIXĂšme siĂšcle. Elle a Ă©tĂ© causĂ©e par une bulle boursiĂšre et immobiliĂšre, alimentĂ©e par du crĂ©dit abondant, principalement aux Ătats-Unis. Quand les prix des actions et de lâimmobilier se sont brutalement retournĂ©s, de nombreux spĂ©culateurs endettĂ©s ont fait faillite. En consĂ©quence, les banques ont Ă nouveau Ă©tĂ© en difficultĂ©, et la crise sâest propagĂ©e Ă lâensemble de lâĂ©conomie et au reste du monde. De plus, la rĂ©ponse inadaptĂ©e du prĂ©sident Herbert Hoover, qui nâa pas soutenu lâĂ©conomie via la dĂ©pense publique, a aggravĂ© la crise. Durant la Grande dĂ©pression des annĂ©es 1930, le PIB mondial aurait baissĂ© dâenviron 15 %, et le PIB des Ătats-Unis dâenviron 10 %. La notion de produit intĂ©rieur brut PIB a Ă©tĂ© inventĂ©e en 1932 par Simon Kuznets et sâest gĂ©nĂ©ralisĂ©e aprĂšs la seconde guerre mondiale. Les chiffres du PIB avant 1945 ne sont donc que des estimations calculĂ©es rĂ©trospectivement. La Seconde guerre mondiale Bien que la Seconde guerre mondiale soit rarement abordĂ©e sous un angle Ă©conomique, elle a entraĂźnĂ© un plongeon de la richesse produite sauf dans les pays nâayant pas connu de combats sur leur sol, comme les Ătats-Unis. En effet, la guerre a simultanĂ©ment comprimĂ© la demande la population diminue sa consommation en pĂ©riode troublĂ©e et lâoffre destruction dâusines, de capital, pertes humainesâŠ. Ainsi, le PIB de la France sâest contractĂ© pratiquement de moitiĂ© entre 1940 et 1944. Le choc pĂ©trolier de 1973 En 1973, lâOrganisation des Pays Exportateurs de PĂ©trole OPEP coupe sa production en rĂ©ponse au soutien amĂ©ricain Ă IsraĂ«l lors de la Guerre du Kippour. Dans la foulĂ©e, le prix du pĂ©trole brut est multipliĂ© par quatre. Ce choc pĂ©trolier provoque une crise de lâoffre les coĂ»ts augmentent pour les entreprises productrices et de la demande les prix sont plus Ă©levĂ©s pour les consommateurs. Cette crise conduit Ă une contraction du PIB de 1 % en France. La crise du SystĂšme MonĂ©taire EuropĂ©en SME en 1993 En 1993, le PIB français se contracte de 0,6 % suite Ă la crise du SME. Cette crise rĂ©sulte de la difficultĂ© dâaccorder les taux de change entre les pays europĂ©ens avant la crĂ©ation de lâeuro la monnaie unique est dâailleurs vue comme un moyen dâĂ©viter ce type de crise. Le mĂ©canisme Ă©conomique de cette crise est plus complexe que les prĂ©cĂ©dentes, nous en prĂ©sentons ici une explication simplifiĂ©e Ă cette Ă©poque, les pays europĂ©ens sâengageaient Ă maintenir leurs taux de change fixes. Or, la rĂ©unification allemande entraĂźne une forte hausse de lâinvestissement pour Ă©quiper lâex-Allemagne de lâest, plus pauvre que lâAllemagne de lâouest. Cela conduit Ă une hausse des taux dâintĂ©rĂȘt en Allemagne plus de demande de capital conduit Ă une hausse de son prix, donc du taux dâintĂ©rĂȘt, ce qui entraĂźne une apprĂ©ciation du Deutsche mark si les taux sont plus Ă©levĂ©s en Allemagne, les investisseurs vont y placer leur argent, donc achĂštent du Deutsche mark, ce qui entraĂźne une augmentation de sa valeur. Pour maintenir la paritĂ© avec le Deutsche mark, la Banque de France est contrainte dâaugmenter les taux dâintĂ©rĂȘt en France, ce qui conduit Ă une contraction de lâinvestissement et de la consommation. La crise des subprimes en 2008 La crise de 2008, dite des subprimes » est assez similaire Ă celle de 1929. Elle est due Ă lâĂ©clatement dâune bulle spĂ©culative immobiliĂšre, qui a conduit Ă une crise bancaire, puis Ă©conomique. Partie des Ătats-Unis, elle sâest propagĂ©e au monde entier. En France, le PIB sâest contractĂ© de 2,9 % en 2009, cette crise a donc Ă©tĂ© la plus violente depuis 1945. La crise du coronavirus ou Covid-19 La crise sanitaire actuelle est en train de dĂ©clencher une crise Ă©conomique mondiale. Lâimpact exact de cette crise est encore difficile Ă quantifier, mais le choc risque dâĂȘtre extrĂȘmement violent dans le monde entier, bien supĂ©rieur Ă la crise de 2008-2009. Par exemple, la banque Goldman Sachs prĂ©voit une contraction du PIB amĂ©ricain de 24 % au second trimestre 2020. Cette crise ne ressemble pas aux prĂ©cĂ©dentes. Elle nâest pas causĂ©e par lâĂ©clatement dâune bulle la baisse des bourses est la consĂ©quence et non la cause de la crise, ni par un problĂšme dâajustement des taux de change, ni par une envolĂ©e du prix du pĂ©trole celui-ci sâeffondre, ni par des destructions massives causĂ©es par des bombardements. Le problĂšme Ă©conomique principal est le confinement de la population qui rĂ©duit la demande les magasins non-essentiels sont fermĂ©s et les consommateurs confinĂ©s et lâoffre beaucoup de travailleurs sont bloquĂ©s chez eux. LâĂ©pidĂ©mie de grippe espagnole » de 1918 pourrait servir de point de repĂšre. Mais les Ă©conomies europĂ©ennes, alors en pleine guerre, ne fonctionnaient pas selon leur cours normal, ce qui rend toute comparaison hasardeuse. Face Ă cette crise inĂ©dite, lâurgence est dâĂ©viter une envolĂ©e du chĂŽmage et des faillites en cascade. Les banques centrales du monde entier ont ainsi baissĂ© les taux dâintĂ©rĂȘt et augmentĂ© les programmes de rachat dâactifs, et les gouvernements augmentent leurs dĂ©penses pour aider les entreprises et les mĂ©nages en difficultĂ©.Benj'la nique chaque fois qu'on se revois s'too aurevoir - Topic Ce qui se passe entre moi et ma cousine du 08-08-2008 23:14:33 sur les forums de jeuxvideo.com
298 887 190 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidĂ©osEntrepriseSĂ©lectionsPanierRechercher des imagesRechercher des banques dâimages, vecteurs et vidĂ©osLes lĂ©gendes sont fournies par nos de l'imageTaille du fichier17,2 MB 895,9 KB TĂ©lĂ©chargement compressĂ©Dimensions3000 x 2001 px 25,4 x 16,9 cm 10 x 6,7 inches 300dpiDate de la prise de vue20 mars 2008Informations supplĂ©mentairesCette image peut avoir des imperfections car il sâagit dâune image historique ou de dans la banque de photos par tags
VOfr.