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DucÎté du trÚs conservateur Daily Telegraph, on estime que «le centriste de 44 ans va devoir bien davantage jouer les équilibristes» dans une
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UnrĂ©sumĂ© critique du livre d'Adrien Abauzit La France divisĂ©e contre elle-mĂȘme qui relate le remplacement du Français par l'homme
Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Votre livre s'ouvre sur la scĂšne suivante vous assistez, avec le premier ministre, Ă l'intervention du prĂ©sident de la RĂ©publique, le 14 juillet 2001. On sent, dans le paragraphe qui suit, votre colĂšre contre le contenu de cette intervention. Ce livre est-il nĂ© de votre exaspĂ©ration envers Jacques Chirac ? - Non. Je ne suis pas de tempĂ©rament colĂ©reux et je ne me dĂ©partis jamais du respect que je dois Ă la personne et Ă la fonction. J'envisageais depuis longtemps de consigner des rĂ©flexions et des souvenirs. DĂ©jĂ quelques semaines auparavant, je m'Ă©tais convaincu de faire part de mon expĂ©rience Ă un moment oĂč elle pouvait ĂȘtre utile au dĂ©bat public, donc nĂ©cessairement avant d'avoir quittĂ© l'HĂŽtel Matignon. Cette scĂšne d'ouverture, entrĂ©e en matiĂšre concrĂšte sur un moment fort de notre vie politique qui fait prĂ©valoir ouvertement l'affrontement sur la conciliation, s'est ensuite imposĂ©e Ă moi comme un Ă©clairage cru d'un des thĂšmes de rĂ©flexion essentiels du livre, le caractĂšre artificiel d'une cohabitation vĂ©cue dans la contradiction d'ordinaire tranquille dans sa version officielle comme elle doit l'ĂȘtre vis-Ă -vis de l'extĂ©rieur, tendue et Ă beaucoup d'Ă©gards perturbante comme elle est en rĂ©alitĂ©. - Pourquoi avoir choisi le je», inhabituel chez un haut fonctionnaire, a fortiori dans la fonction que vous occupez ? - J'ai pensĂ© qu'Ă partir du moment oĂč je choisissais de mĂȘler certains rĂ©cits qui illustrent la mĂ©thode du gouvernement, sa pratique politique, et des considĂ©rations que j'avais ressenties personnellement, il me semblait juste de les revendiquer pour telles. J'ajoute qu'Ă la diffĂ©rence d'un livre de souvenirs conçu pour l'historien, j'ai vĂ©cu cet ouvrage comme un livre Ă l'intention du citoyen d'aujourd'hui, auquel, au-delĂ de mes fonctions, je propose mon tĂ©moignage. - C'est aussi, de votre part, une revendication d'autonomie Ă l'Ă©gard de Lionel Jospin ? - Je n'ai pas besoin de revendiquer mon autonomie intellectuelle vis-Ă -vis du premier ministre, car il sait qu'elle est entiĂšre. L'indĂ©pendance d'esprit est la condition d'une relation saine, authentique et confiante. Ce n'est pas par rapport Ă lui que j'ai Ă©crit ce livre. Mais il est vrai que j'ai pensĂ© Ă lui, dans la mesure oĂč je pouvais exprimer certaines choses qu'il aurait pu lui paraĂźtre difficile ou inopportun d'exposer au mĂȘme moment et dans les mĂȘmes termes. - A-t-il Ă©tĂ© le premier confident et le premier lecteur de ce livre ? - Lorsque j'ai souhaitĂ© concrĂ©tiser cette idĂ©e, je lui en ai parlĂ©. Bien entendu, s'il s'y Ă©tait opposĂ©, je n'aurais pas poursuivi. Je l'ai soumis Ă sa lecture, mais il n'a pas Ă©tĂ© le premier. - L'ElysĂ©e a-t-il Ă©tĂ© averti de votre dĂ©cision et de la parution imminente de votre livre ? - Personne n'en a Ă©tĂ© informĂ©, sinon le premier ministre. - Votre critique de la cohabitation doit-elle ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme le premier acte public de la candidature de M. Jospin ? - Par sa nature, ce livre ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme tel. Il concrĂ©tise de ma part, et de ma part seulement, un Ă©tat d'esprit. La fonction de directeur de cabinet du premier ministre a Ă©tĂ© occupĂ©e par des personnalitĂ©s trĂšs diffĂ©rentes. Elle l'est aujourd'hui par quelqu'un qui se revendique d'abord comme un serviteur de l'Etat. Mais elle comporte des aspects trĂšs politiques, elle entremĂȘle le politique et l'administratif ; elle ne peut se vivre que sur le mode des conseils et des apprĂ©ciations de nature politique, mĂȘme si elle porte aussi sur des rĂ©alitĂ©s administratives. Personne ne saurait douter de l'engagement personnel du directeur du cabinet du premier ministre. C'est prĂ©cisĂ©ment ce rĂŽle qui me permet de m'exprimer aujourd'hui avec une libertĂ© de ton que ne m'autoriseraient pas d'autres fonctions. » Je me sens d'ailleurs en concordance avec une Ă©thique de la fonction publique que j'ai notamment puisĂ©e dans un livre, qui a marquĂ© ma formation, Ă©crit en 1976 par François Bloch-LainĂ©, et dont le titre mĂȘme est une affirmation d'identitĂ© et de responsabilitĂ© Profession fonctionnaire. Si l'obligation de rĂ©serve des fonctionnaires, Ă©crivait-il, Ă©tait une obligation de mutisme, de non-rĂ©action, alors la partie ne serait pas Ă©gale dans la RĂ©publique, parmi ceux qui la servent Ă des titres divers. Je ne parle pas de l'avantage des hommes politiques qui peuvent parler beaucoup. Cette inĂ©galitĂ©-lĂ est peu contestable. Je parle de l'avantage de certaines personnes non Ă©lues et qui se taisent. La partie, donc, serait trop belle pour les hommes, certes discrets, mais autrement abusifs, qui, nantis des moyens Ă eux confiĂ©s par la collectivitĂ©, ne discutent rien pour n'avoir pas d'ennuis... » - Il n'est pas de pire situation pour notre pays qu'un pouvoir exĂ©cutif divisĂ© contre lui-mĂȘme», Ă©crivez-vous. Venant d'un acteur essentiel de la cohabitation depuis quatre ans, on pourra trouver ce jugement tardif... - Au dĂ©part de cette expĂ©rience politique particuliĂšre, j'avais espĂ©rĂ© que la cohabitation que les circonstances avaient imposĂ©e pourrait ĂȘtre l'occasion de compromis utiles pour le pays ; et que certaines rĂ©formes, plus difficiles soit pour la gauche, soit pour la droite, pourraient ĂȘtre acquises en raison, prĂ©cisĂ©ment, du pluralisme obligĂ© de l'exĂ©cutif. Loin de moi d'ailleurs l'idĂ©e de sous-estimer l'ampleur de l'action rĂ©formatrice du gouvernement. Il a rĂ©ussi Ă faire des rĂ©formes trĂšs profondes, institutionnelles et sociales, de la paritĂ© aux 35 heures, du quinquennat aux emplois-jeunes, du pacs Ă la couverture maladie universelle, qui auront fait progresser notre sociĂ©tĂ© malgrĂ© cette situation de cohabitation. Il a fait preuve de volontarisme comme d'une conception exigeante de l'Etat. Et l'Ă©quipe qui m'entoure Ă Matignon peut Ă©prouver quelque fiertĂ© du travail accompli. » Mais parce que je suis au centre de ce systĂšme, j'ai souffert personnellement de la concomitance factice d'une unitĂ© de façade sans cesse minĂ©e, taraudĂ©e, et d'oppositions qui ne me paraissaient pas toujours en conformitĂ© avec les intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©raux du pays. Parce que je me suis beaucoup consacrĂ© Ă ce que je considĂšre comme le service de notre pays, de l'Etat, au-delĂ du gouvernement lui-mĂȘme, l'impression que la France incarnĂ©e dans son exĂ©cutif risquait toujours d'ĂȘtre divisĂ©e contre elle-mĂȘme m'est apparue trĂšs pĂ©nible. - Votre regard sur la cohabitation n'a-t-il pas changĂ© simplement parce que celle-ci est aujourd'hui plus Ă©quilibrĂ©e qu'en 1997 ? - Non, je crois qu'il y a deux facteurs d'explication Ă l'acuitĂ© croissante de cette prise de conscience. L'un est objectif personne ne pouvait ĂȘtre assurĂ© que cette cohabitation durerait cinq ans ; et donc on ne se posait pas, d'emblĂ©e, la question d'une cohabitation au long cours. Notre propension Ă©tait plutĂŽt de rĂ©aliser, dans l'ordre, mais avec un rythme soutenu, les rĂ©formes les plus profondes, dans une pĂ©riode qui restait indĂ©terminĂ©e. L'autre facteur d'explication est plus personnel j'approche du terme de ce chemin extrĂȘmement ardu et tendu, et il me semble que le rĂŽle que j'ai Ă©tĂ© appelĂ© Ă jouer ne serait pas complet s'il restait, dans son contenu, secret. - NĂ©anmoins, en le publiant en octobre 2001 et pas en octobre 2002, vous appelez vos concitoyens Ă ne pas rééditer la cohabitation par leur vote. - Si ce livre se veut aussi - au risque de l'immodestie - un avertissement, c'est parce que je voudrais faire sentir, en effet, Ă mes concitoyens ce que comporte de dĂ©sĂ©quilibres et de risques potentiels une situation qui a Ă©tĂ© gĂ©rĂ©e, somme toute, dans l'honneur et dans la dignitĂ©, lorsqu'il s'agissait des intĂ©rĂȘts primordiaux du pays, mais qui, dans d'autres circonstances, avec d'autres personnalitĂ©s, pourrait connaĂźtre des alĂ©as autrement graves. Donc, si je l'ai Ă©crit, en effet, avant les Ă©chĂ©ances politiques, c'est sans doute pour ne pas avoir Ă me reprocher de ne pas l'avoir dit Ă temps. - Vous n'exonĂ©rez pas votre propre camp l'ElysĂ©e et Matignon, dites-vous, s'investissent parfois dans des rivalitĂ©s et des dĂ©tails accessoires... - Je ne crois pas que mon livre puisse ĂȘtre lu comme une critique de l'attitude d'esprit de Matignon puisque prĂ©cisĂ©ment il insiste sur la collĂ©gialitĂ©, la transparence, la simplicitĂ© et la rigueur avec lesquelles ont Ă©tĂ© gĂ©rĂ©es, sous l'Ă©gide du premier ministre, les affaires de l'Etat. Je souligne d'ailleurs que Matignon n'a jamais Ă©tĂ© Ă l'initiative des polĂ©miques et des controverses. Je dĂ©cris en action une Ă©quipe gouvernementale dont une des forces essentielles tient Ă la qualitĂ© d'ensemble remarquable de ses femmes et de ses hommes. Au-delĂ , je crois que la cohabitation, dans ce qu'elle a de dangereux, de pernicieux, de risquĂ©, est le fruit d'une situation institutionnelle d'autant plus contraignante que son terme n'est pas fixĂ©. Lorsqu'une pĂ©riode est bien dĂ©terminĂ©e Ă l'avance, avec ses sĂ©quences consacrĂ©es Ă la rĂ©forme en profondeur, et d'autres dominĂ©es par le combat politique, alors, le temps de ce combat peut ĂȘtre cantonnĂ©. Dans la pĂ©riode de cohabitation que nous avons vĂ©cue, il pouvait survenir Ă chaque moment. On pouvait se dire Ă tout instant que, profitant de ce qui aurait pu ĂȘtre une phase d'affaiblissement, d'impopularitĂ© relative du gouvernement, le prĂ©sident serait tentĂ© tout naturellement, par une nouvelle dissolution, de rĂ©tablir Ă son avantage une situation qu'il avait compromise. - Vous Ă©crivez aussi Ce qui est admis par les Français n'est pas nĂ©cessairement bon pour la France.» Comment convaincre les Français qu'ils ont tort d'aimer la cohabitation ? - D'abord, il faut se dire que le jugement du corps Ă©lectoral est le bon. C'est une rĂšgle dans la dĂ©mocratie, et il y aurait de la prĂ©somption, et mĂȘme du dĂ©voiement, Ă l'oublier. Je crois en la vertu de l'apprĂ©ciation politique, du dĂ©bat sur nos institutions. Je suis assez frappĂ© du fait que ce dĂ©bat n'est pas trĂšs nourri, depuis quelques annĂ©es, alors qu'en rĂ©alitĂ©, bien des questions qui vont se poser au dĂ©but du nouveau quinquennat, quelle que soit la personne qui en aura la charge, seront des problĂšmes institutionnels. Ce que j'ai tentĂ©, c'est une amorce de pĂ©dagogie de la rĂ©flexion politique et institutionnelle. - Ce que vous dĂ©plorez, au fond, n'est-ce pas surtout le dĂ©clin de la puissance publique que favorise la cohabitation ? - Je montre au contraire que le rĂŽle de l'Etat est trĂšs concrĂštement et fortement ressenti par nos concitoyens, loin d'un discours nĂ©o-libĂ©ral qui fut Ă la mode. Reste qu'il est des rĂ©formes profondes de l'Etat qui sont rendues particuliĂšrement difficiles par l'existence mĂȘme de la cohabitation. Je mentionne des exemples de portĂ©es trĂšs diffĂ©rentes. Je parle notamment des fonds spĂ©ciaux, du cumul des mandats, des retraites ou de la justice. Une rĂ©forme, dans nos sociĂ©tĂ©s qui sont si complexes et fragiles Ă la fois, nĂ©cessite un processus long, cohĂ©rent, sĂ»r et continu dans sa dĂ©marche. Aussi, les contradictions dans le discours public, qui sont le lot de la cohabitation, rendent-elles l'oeuvre de rĂ©forme plus incertaine. D'autant que le prĂ©sident et le SĂ©nat peuvent user de verrous juridiques. - Vous Ă©voquez plusieurs fois vos relations avec Jean-Pierre ChevĂšnement. Elles semblent vous avoir laissĂ© des blessures. - L'essentiel n'est pas ce qui relĂšve des blessures personnelles, mais de l'attitude et de la responsabilitĂ© politiques qui, de fait, traduisent aussi une conception de la RĂ©publique. Certes, je m'exprime sans fard, comme je l'ai fait vis-Ă -vis de lui en tĂȘte Ă tĂȘte. Je pense que la vie politique est faite, pour beaucoup, de relations personnelles, de confiance accordĂ©e, de solidaritĂ© partagĂ©e malgrĂ© les Ă©preuves, et que celles-ci ont achoppĂ© Ă certains moments cruciaux. - La Corse restera-t-elle votre principale Ă©preuve ? - D'autres, peut-ĂȘtre plus redoutables, nous attendent encore. Mais la Corse a en effet Ă©tĂ©, pour moi, la principale Ă©preuve, parce que c'est la seule fois oĂč la calomnie s'est exercĂ©e Ă mon dĂ©triment. Mais celle-ci ne m'a pas entamĂ© pour deux raisons la premiĂšre, c'est que nous savions n'avoir commis aucun manquement, et que je n'avais donc ni interrogation, ni doute lancinant ; la seconde, c'est que j'avais observĂ©, bien avant de prendre mes fonctions, Ă quel point ce genre de risque leur Ă©tait inhĂ©rent ; au bout de quatre ans et demi, j'ai mĂȘme l'impression d'avoir Ă©tĂ© relativement Ă©pargnĂ© par les mises en cause personnelles. - Votre portrait de Dominique de Villepin, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ElysĂ©e, est sans acrimonie. Une complicitĂ© s'est-elle nouĂ©e entre vous ? - La cohabitation fonctionne sans heurt dans nos relations parce que nous les circonscrivons, d'un commun accord, Ă un cadre limitĂ©, tout d'exĂ©cution, et que nous faisons remonter les problĂšmes conflictuels aux niveaux oĂč ils doivent ĂȘtre traitĂ©s, c'est-Ă -dire ceux du prĂ©sident de la RĂ©publique et du premier ministre. Nous n'avons pas cĂ©dĂ© Ă la tentation de personnaliser et de passionner les conflits qui nĂ©cessairement traversent l'exĂ©cutif. Mais je ne crois pas que l'on puisse parler de complicitĂ©. - Est-ce que les rĂ©vĂ©lations sur le passĂ© trotskiste de M. Jospin vous ont surpris, peinĂ© ou blessĂ© ? Vous ne les Ă©voquez pas dans votre livre. - Je ne l'ai pas fait parce que le passĂ© personnel de Lionel Jospin n'Ă©tait pas au centre de mon propos. Je dirai que je n'ai pas Ă©tĂ© vraiment surpris, parce que je pouvais subodorer que ce passĂ© avait une consistance. Je n'ai nullement Ă©tĂ© choquĂ© ou blessĂ©. D'abord, parce que je ne trouve rien d'indigne dans une expĂ©rience rĂ©volue d'extrĂȘme gauche telle que celle-ci s'est rĂ©vĂ©lĂ©e ; ensuite, parce que je n'ai jamais senti dans la personnalitĂ© de Lionel Jospin de porte-Ă -faux, de dĂ©sĂ©quilibre. Il m'est apparu, Ă la lumiĂšre de son parcours - d'ailleurs essentiellement marquĂ© par son engagement au sein du Parti socialiste - tel qu'il est aujourd'hui construit, structurĂ©, en fonction des Ă©changes, des interrogations et des rĂ©flexions politiques auxquels il a pris part. Je trouve au contraire qu'il y a quelque chose de rassurant dans le fait qu'un homme politique de sa trempe soit arrivĂ© en dĂ©finitive Ă des positions que l'on sent profondĂ©ment siennes, prĂ©cisĂ©ment aprĂšs beaucoup d'annĂ©es de recherche et d'engagement militant. - Vous dites que ce livre ne s'inscrit pas dans un cadre Ă©lectoral, mais il se termine par un appel Ă la candidature de M. Jospin... - Je ne cacherai nullement que j'espĂšre de tout coeur que Lionel Jospin sera candidat... - L'avez-vous convaincu ? Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. 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